"Un moratoire fiscal et social dans l'attente d'une relance économique, sinon rien !" : c'est le titre du communiqué envoyé en fin de journée ce lundi par le collectif Agissons solidaires, qui ne désarme pas dans son combat contre la transformation de la taxe pour la transition énergétique en taxe pour l'équilibre tarifaire du système électrique. Elle prévoit de faire évoluer la taxation des carburants en ajoutant une part variable.
Après une "rencontre encourageante" avec des membres du gouvernement dimanche 24 mars, le collectif espérait que les "annonces et les termes de cette communication [de la part de Louis Mapou] reflèteront les échanges positifs de ce jour et permettront d'envisager une issue favorable au mouvement en cours." Lors d'une conférence de presse tenue ce matin au gouvernement, le président a déclaré qu'il n'y aurai "pas de moratoire", et que le texte serai revu "au mois de juin".
"Des dispositifs encore plus importants"
C'est à ces déclarations que réagit le collectif, estimant ces annonces "insuffisantes", ne permettant pas de "considérer possible une levée des blocages et une fin de la mobilisation". Les dépôts des carburants resteront donc inaccessibles, car la "principale revendication demeure la suspension de tout projet de texte". Dans l'attente d'une réponse du gouvernement à leur communiqué, le collectif confirme "maintenir les blocages en cours et envisager des dispositifs encore plus importants qui feront appel à tous les Calédoniens". Il faudra patienter, encore, pour faire le plein à la pompe.