Le secteur, qui fait face à des contraintes budgétaires, doit également assumer cette période sans activités. Évènements culturels, expositions, théâtre, musique et spectacles, l’épidémie de Covid-19 mène la vie dure aux acteurs de la culture.
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Ce devait être l’un des évènements culturels de la province Nord en ce mois d’avril. L’association des conteurs « Tägadé » a finalement annulé l’ensemble des rendez-vous programmés de Lisapo avec le public. Une situation difficile pour l’équipe, qui a travaillé d’arrache-pied pour mettre sur pied le dispositif.
Une équipe quelque peu dépitée. « C’est triste » regrette Sonia Kondolo, la trésorière de l’association Tägadé, « car la première fois que notre événement Lisapo, parole et geste, qui a lieu tout le mois d’avril, n’a pu se faire, avec les conditions que l’on connaît », poursuit la bénévole.
Portes closes, rideaux baissés, les centres, organismes culturels du territoire et autres partenaires n’ont pas eu d’autre choix que de fermer depuis le 18 mars. Des évènements annulés, une programmation totalement chamboulée, l’épidémie de coronavirus mène la vie dure à l’ensemble des espaces culturels.
« Il faut déjà y penser », avoue Elvis Gourou, le chargé d’action du centre culturel de Pomémie, « Nous avons imaginé un balisage avec du ruban pour respecter les distances de sécurité. On pourra le faire dès l’entrée d’accueil du centre. Après il faut penser à notre salle d’exposition. On pense à l’élaboration de zone d’attente avec marques au sol pour éviter un attroupement et réguler l’entrée », énumère l’agent du centre culturel provincial, « nous avons notamment pensé à faire un faire une seule entrée et une seule sortie pour éviter les croisements ».
Annulation, report d’activités, d’expositions, de festivals et d’évènements culturels, le confinement laisse des traces dans le secteur. Sur l’ensemble du territoire, les acteurs de la culture ont bon espoir d’un retour possible.
Une équipe quelque peu dépitée. « C’est triste » regrette Sonia Kondolo, la trésorière de l’association Tägadé, « car la première fois que notre événement Lisapo, parole et geste, qui a lieu tout le mois d’avril, n’a pu se faire, avec les conditions que l’on connaît », poursuit la bénévole.
Portes closes, rideaux baissés, les centres, organismes culturels du territoire et autres partenaires n’ont pas eu d’autre choix que de fermer depuis le 18 mars. Des évènements annulés, une programmation totalement chamboulée, l’épidémie de coronavirus mène la vie dure à l’ensemble des espaces culturels.
Préparer l’après-confinement
Malgré tout, ils ont dû s’adapter à la situation et trouver une autre méthode de gestion. Avec une fréquentation de 4 000 personnes chaque année, le centre culturel de Koné a opté pour le télétravail. La préparation du retour du public est déjà en réflexion car à la mi-mai, tous les ingrédients doivent être réunis pour une rentrée dans de bonnes conditions.« Il faut déjà y penser », avoue Elvis Gourou, le chargé d’action du centre culturel de Pomémie, « Nous avons imaginé un balisage avec du ruban pour respecter les distances de sécurité. On pourra le faire dès l’entrée d’accueil du centre. Après il faut penser à notre salle d’exposition. On pense à l’élaboration de zone d’attente avec marques au sol pour éviter un attroupement et réguler l’entrée », énumère l’agent du centre culturel provincial, « nous avons notamment pensé à faire un faire une seule entrée et une seule sortie pour éviter les croisements ».
Des finances serrées
Depuis plus six ans, les organismes culturels manquent cruellement de finances pour assurer pleinement leurs missions. Avec l’épidémie de Covid-19, la situation est complexe. Centres culturels, organismes et opérateurs espèrent que cet évènement exceptionnel de crise sanitaire ne vienne pas gréver une enveloppe déjà peu conséquente. C’est en tout cas, le souhait des équipes du Café le Mouv’. Chaque année, 15 000 visiteurs assistent aux différents concerts dans son espace dédié à la musique. « Ce n’est pas évident. La culture comme le sport, c’est des variables d’ajustement des budgets », explique Christophe Ventoume, le directeur de l’établissement, « Mais on tâchera de défendre au mieux auprès de nos décideurs notre filière. Malgré ces fermetures, on a pu constater que les gens ont consommé beaucoup de culture. Je veux parler de musique, de films et de livres. Toujours est-il que pour la suite, on devra être attentif ».Annulation, report d’activités, d’expositions, de festivals et d’évènements culturels, le confinement laisse des traces dans le secteur. Sur l’ensemble du territoire, les acteurs de la culture ont bon espoir d’un retour possible.