C'est une icône du kaneka au féminin. Valérie Koneco, leader du groupe Becim, donne un concert ce samedi soir à Rivière-Salée.
Valérie a commencé la musique en étant choriste du grand Yata durant les années 80. Elle fonde son groupe au cours des années 1990. Becim, en langue Haéké, de la tribu de Baco, à Koné, signifie au sens large "lien maternel ". Le premier album paru en 1995 s'intitule « Era Ta Bo ». Le deuxième « Sang mêlé » sort en 1998.
Nous lui avons posé trois questions avant ce grand retour.
- Qu'est-ce qui vous a donné envie de remonter sur scène ?
Moi-même, je suis étonnée, ce n’était pas dans mes projets cette année. C’est l'événement Kaneka au féminin, au Mont-Dore, l’année dernière qui m’a boostée. Ça fait des années qu’on ne m’a pas revue et c’est le public, le jeune public surtout, qui m’a interpellée. Et les musiciens du conservatoire de musique ont dit d’accord. C’est comme ça qu’on a commencé à y penser.
- Qu'avez vous fait ces dernières années ?
Les gens se demandaient où j’étais passée. Je me suis beaucoup engagée dans mon église, avec les paroissiens. C’est un autre domaine qui m’a beaucoup enrichie.
- Dans quel état d'esprit êtes vous pour ce concert ?
Le kaneka, c’est une identité, une musique d’un peuple et c’est aussi toute une histoire. A travers les chansons des anciens, il y a des messages. Je suis très motivée et il n’y a pas d’âge pour continuer à faire de la musique et ça me fait du bien.
Rendez-vous au Mouv' ce soir à 20 heures. Les billets sont disponibles en pré-vente ou sur place. Le reportage de Brice Bachon et Nathan Poaouteta :