Le Medef NC souhaite un protocole sanitaire adapté pour les commerces non essentiels

Les commerces qui ne font pas partie de la liste des commerces dits essentiels, vont enregistrer de nouveau des pertes financières importantes. Pour que l’impact soit moins conséquent en cas de nouveau confinement, le syndicat des patrons demande un protocole sanitaire adapté.

Le magasin de jouet de Dumbéa a fermé ses portes depuis le début du confinement. Charles Germain est gérant de trois commerces de ce type, il emploie 16 personnes. La première semaine, les salariés ont préparé l’inventaire. Mais la deuxième semaine, plus que deux employés de bureau continuent de travailler.

On aura du mal à s'en remettre si on devait passer par un troisième confinement. Il faut qu'on se prépare avec cette logique, en faisant attention à ce virus-là, en trouvant des mesures adaptées, en permettant la continuité de l'activité.

Charles Germain, directeur du magasin de jouet

 

Prendre exemple sur la Nouvelle-Zélande

Les salons de coiffure, les magasins de vêtements ou encore de chaussures font partis des commerces qui restent fermés pendant ce confinement. Pour éviter de nouveau cette situation et permettre à ces entreprises de rester ouvertes si une situation identique devait se reproduire, le Medef NC propose de s’inspirer du modèle néo-zélandais.

"La Nouvelle-Zélande a appliqué des mesures, sur une durée beaucoup plus courte, de confiner une partie d'un territoire uniquement, le temps de garantir la sécurité sanitaire de l'ensemble de la population" indique Mimsy Daly, présidente du Medef NC.

Le plus dur pour les entreprises, c’est la répétition de l'épisode confinement, avec un soutien qui coûte cher à la collectivité. Pour le Medef, aujourd’hui il faut réfléchir sur le long terme à un financement durable de l’économie calédonienne affectée par la crise sanitaire.

Le reportage de Brigitte Whaap et Cédric Michaut