La situation économique est morose, notamment dans le bâtiment qui a perdu un tiers de ces entreprises ces dernières années : les représentants du monde économique avaient alerté dès la fin du mois d’octobre, en demandant le maintien du référendum et surtout la préparation de l’après.
Alors si le Medef est satisfait de l’annonce du maintien, il faut rapidement se mettre autour de la table, estime la présidente de l’organisation patronale, Mimsy Daly : « Le projet d’avenir pour la Nouvelle-Calédonie, c’est le vivre-ensemble et nous, nous sommes véritablement dans cette position. Il est nécessaire d’avancer pour construire ensemble et sortir du blocage dans lequel nous étions et de l’affrontement permanent dans lequel nous étions. Il y a des réformes à faire, il faut que nous soyons tous autour de la table pour y travailler et le pays en a besoin de toute façon de manière urgente. C’est une approche qui est très pragmatique que celle du monde économique en la matière. »
Modèle économique
Même son de cloche du côté de la fédération des industriels, qui demandent des réformes, et surtout aux responsables politiques de réfléchir un nouveau modèle économie.
« La position de l’industrie et des industriels calédoniens, c’est de dire maintenant il faut construire le modèle d’après, indique Xavier Benoist, président de la FINC. Quel que soit le résultat et il ne faut pas attendre, ne pas perdre son temps. Parce que dès le 13 il faudra se mettre autour de la table pour construire ce nouveau modèle. Et il faudra que l’on ait un modèle plus durable, plus résilient, plus partageur de richesse. »
Le discours de politique générale du président du gouvernement, Louis Mapou, aura lieu le 19 novembre, un moment attendu par le monde économique qui espère que des orientations seront donnés pour les mois à venir.
Voir le reportage de Brigitte Whaap et Claude Lindor :