Le climat des affaires est dominé par l’inflation record en zone euro et la hausse des taux d’intérêt. Dans ce contexte difficile, le nickel tient bon, avec des indicateurs positifs venus de Chine, mais pour combien de temps ?
Cette semaine, la Bourse de Shanghai en Chine n’a pas voulu vendre ses stocks à la baisse car le nickel a trouvé un intérêt auprès des investisseurs et une réelle demande.
Il y a bien eu aussi une reprise des ventes d'acier inoxydable, le mois d’octobre étant la période la plus favorable en Chine pour la construction. Et cela fait en quelque sorte écho aux mesures de soutien de Pékin au secteur.
Le LME de Londres a montré des signes de surenchère sur le nickel dans une sorte de compétition sur les prix avec Shanghai. La hausse du roi dollar, monnaie des transactions au LME, a été jugée bénéfique pour les producteurs mondiaux de nickel. Ils sont payés en billets verts.
La demande de nickel a culminé lundi, avec un prix dans la zone des 25 000 dollars la tonne pour le produit de classe 1. Le ferronickel est resté en retrait avec une décote de près de 6 000 dollars en raison de la disponibilité importante des alliages indonésiens.
La reprise du LME s'est caractérisée par une réponse systématique aux demandes immédiates de nickel et notamment dans les échanges vendredi après-midi.
Dans le domaine des exportations de fer, un élément clef de l’acier, les stocks australiens ont baissé de 2 % cette semaine. De son côté, le géant brésilien Vale a déclaré que le prix du minerai de fer "ne peut que s’améliorer" en précisant "qu’il n’y a que peu de minerai disponible à court terme".
Vendredi, les offres sur le nickel et l'acier inoxydable ont trouvé preneur à la Bourse des métaux de Londres (LME). Les prix étaient en hausse soutenue.
LME Nickel (classe1) 16/09/2022 14:30 GMT 24 090 dollars/tonne +4,09 %
LME Nickel évolution hebdomadaire + 4,69 %