Le nouveau confinement fragilise encore les métiers de l’événementiel

Pas de fêtes de mariage pendant le confinement

Après plusieurs mois d’inactivité l’an dernier, les professionnels se retrouvent encore en manque de trésorerie. L’association des métiers de l’événementiel et sa trentaine de membres actifs demandent à ce qu’un plan d’urgence soit mis en place au plus vite.

Les métiers de l’évènementiel ne sont plus à la fête en Nouvelle-Calédonie. Confinements, crises sociales et même phénomènes météorologiques… les mariages, soirées de comité d’entreprise et évènements en tous genres se font de plus en plus rares. Certaines entreprises spécialisées enregistrent une perte de 90% de leur chiffre d’affaire. 
« En 2020, on n’a pas travaillé pendant sept mois, toutes les sociétés on a fait en sorte de tenir un maximum, mais là, on enchaîne sur de nouveau deux mois où on a peu travaillé avec du confinement qui pour nous ne va pas durer quinze jours, trois semaines. A mon avis, ils vont nous déconfiner mais on aura toujours pas le droit de travailler. Et donc, du coup, zéro chiffre d’affaire et plus de trésorerie » explique Audrey Chouieur, présidente de l’association des métiers de l’événementiel. « Ce qu’on aimerait, c’est que les aides soient bien ciblées pour nos métiers ». 

Le reportage de Louis Perin et Claude Lindor, du samedi 20 mars.

 

« Proposez nous des annulations de charges »

Sur la quarantaine de mariages prévus pour 2021, Audrey a dû faire face à six annulations depuis le début de l’année et à de nombreux reports. L’année dernière, elle a même dû licencier l’une de ses employées, suite au premier confinement.
« On avait fait en sorte l’année dernière de se battre. Toutes les charges sociales, on avait eu la possibilité de les reporter. Pareil pour les charges fiscales » rappelle Audrey Chouieur. « Aujourd’hui, on sait que le texte est dans les tuyaux pour que ces charges là soient exonérées, donc nous ce qu’on dit, c’est qu’il faut vraiment que le texte passe. Arrêtez de nous proposer des reports, mais proposez nous des annulations de charges qu’on puisse, quand on pourra travailler, avoir des baisses de TGC ».  
L’association demande à ce qu’un plan d’urgence soit mis en place au plus vite et que les aides apportées soient adaptées aux particularités du secteur de l’événementiel. 

Retrouvez ci-dessous le communiqué de l'AME :