La reprise des croisières, ce n’est pas pour tout de suite, mais les prestataires touristiques espèrent un retour progressif des paquebots, au dernier trimestre 2022. Le gouvernement devrait communiquer sur le devenir des croisières, face aux nombreuses demandes des compagnies et l’attente des acteurs touristiques.
Il faudra, avant cela, établir un état des lieux pour chaque escale : à Nouméa, à l'Ile des Pins, à Maré et à Lifou. Il faudra également confirmer avec la population, les communes, les prestataires, les autorités coutumières et le comité d’accueil des croisières si ces escales sont toujours prêtes à accueillir des paquebots, ainsi qu'arrêter une taille des navires acceptés.
Un inventaire à dresser
Un inventaire des tours proposés doit être établi, pour une vision globale des acteurs concernés. Avec l’ouverture des frontières en Australie, les deux navires de la compagnie du Ponant devraient quitter la Nouvelle Calédonie, en avril ou en mai. Ils devraient naviguer vers le nord de l’Australie, pour des croisières déjà vendues pour les Kimberley.
Le Pacific Explorer, lui, devrait revenir en Australie, en mai ou juin, pour y proposer des croisières régionales, jusqu’à Fidji. Un retour éventuel de ce bâtiment Pacific Explorer, à Nouméa, avec deux escales par mois, est espéré en fin d’année.
Des compagnies maritimes intéressées
Faire revenir les croisiéristes étrangers sur le territoire, prendra du temps. "D'un point de vue technique, nous avons un certain nombre de prérequis à établir et à poser, en vue de transmettre un message commun et clair aux compagnies maritimes", explique Julie Laronde, directrice générale de NC tourisme.
Déjà Carnival Australia et Royal carribean cruise line (RCCL) nous demande régulièrement quand est-ce qu'elles vont pouvoir revenir. RCCL vient, en fin de semaine, en Nouvelle-Calédonie, pour rencontrer les partenaires
Julie Laronde, directrice générale de NC tourisme
La directrice de NC tourisme évoque également des protocoles sanitaires à mettre en œuvre, dans la gestion des flux, "pour la destination qui accueille, pour les escales, pour les passagers et les compagnies qui les transportent".
Ecoutez Julie Laronde, au micro de Martine Nollet :