Papier toilette, dentifrice, savon, serviettes hygiéniques, lessive, baguette, poulet, café, thé, lait, huile, conserves... mais pas de marque de riz.
A la demande du gouvernement, les industriels et les professionnels de la grande distribution et des petits commerces ont accepté de signer un nouvel accord “prix mini”. Pendant trois mois, ils s’engagent à ne pas modifier les tarifs d’une soixantaine de produits de première nécessité et de grande consommation. Les prix resteront ceux qui étaient pratiqués le 1er octobre. Exception pourra être faite si une variation importante est observée sur le coût de revient d’un produit. Mais après accord de la direction des affaires économiques et du gouvernement.
Y compris dans les stations-service
Des prix plafonds ont, en parallèle, été fixés pour les surfaces commerciales supérieures ou égales à 500 m2. Et des coefficients de marge maximum pour les plus petites enseignes. Ils pourront être majorés pour tenir compte des coûts de transport, sur justificatif pour les commerçants de la Grande Terre, selon un taux prédéfini pour les commerçants des îles.
La mesure s'applique aux commerces à dominante alimentaire, y compris les stations-service. Comme les boucliers qualité prix, elle vise à compenser les effets de l’inflation et "à soutenir la consommation des ménages, un des principaux leviers de croissance”, souligne le gouvernement. Elle a déjà été mise en place quatre fois. Notamment en juillet 2022 pour trois mois. Et en novembre 2022 pour la même durée.
Le reportage d’Alix Madec, Carawiane Carawiane et Cédric Michaut :