Le deuxième tour des municipales a été discuté hier mardi au Congrès. Les élus ont donné leur avis sur le premier projet d’ordonnance proposé par l’Etat. Libre à la Nouvelle-Calédonie de choisir sa date pour le second tour des municipales.
•
Aucune date n’est fixée mais les élus penchent pour un second tour de ces municipales au mois de juin.
Mêmes réticences du côté de l’Éveil Océanien. Milakulo Tukumuli s’attend à une forte abstention. Il observe le manque de sérieux d’organiser un second tour alors que la menace d’un deuxième confinement plane toujours.
Jaques Lalié du groupe UC-FLNKS indique que la période actuelle doit se consacrer essentiellement à la lutte contre le Covid-19. Il estime cependant qu’il serait préférable d’organiser le second tour des municipales afin que ce scrutin ne vienne pas empiéter sur celui du 6 septembre.
Du côté de l’État, Laurent Cabréra, le secrétaire général du Haut-Commissariat de Nouvelle-Calédonie, a lui notifié que le processus se fera étape par étape et uniquement si les conditions le permettent.
Un scrutin prématuré ?
Si la commission permanente a émis un avis favorable à la majorité, le groupe Calédonie Ensemble s’est abstenu de voter ce projet d’ordonnance. Le groupe considère qu’il serait un peu "prématuré" de lancer ce scrutin. Il craint une forte abstention avec la situation sanitaire dans laquelle la Nouvelle-Calédonie se trouve actuellement.Mêmes réticences du côté de l’Éveil Océanien. Milakulo Tukumuli s’attend à une forte abstention. Il observe le manque de sérieux d’organiser un second tour alors que la menace d’un deuxième confinement plane toujours.
Jaques Lalié du groupe UC-FLNKS indique que la période actuelle doit se consacrer essentiellement à la lutte contre le Covid-19. Il estime cependant qu’il serait préférable d’organiser le second tour des municipales afin que ce scrutin ne vienne pas empiéter sur celui du 6 septembre.
Seulement si toutes les conditions sont réunies
Du côté de l’Avenir En Confiance, Virginie Ruffenach assure que d’ici le mois de mai, tous les Calédoniens auront été rapatriés et les frontières seront alors fermées. Les conditions seront alors réunies pour un second tour en juin.Du côté de l’État, Laurent Cabréra, le secrétaire général du Haut-Commissariat de Nouvelle-Calédonie, a lui notifié que le processus se fera étape par étape et uniquement si les conditions le permettent.