Après quatre semaines forcées de mise à l’arrêt en raison de la crise sanitaire, le CIRFA a rouvert ses portes. Une bonne nouvelle pour des centaines de jeunes calédoniens qui mettent leurs espoirs dans l’armée.
Loreleï Aubry et Cédric Michaut (CM)•
Défilé de candidats ce lundi à l’accueil du CIRFA, le centre d’information et de recrutement des forces armées. Dans une grande sécurité sanitaire, des jeunes gens venus de tout le territoire se renseignent sur les différents métiers dans les armées. A l’instar de Marie-Louise Wanyano, 18 ans, prête à s’engager dans la marine.
« C’est depuis que je suis petite que je voulais faire la marine… J’ai fini l’école l’année dernière et je suis venue ici pour retirer un dossier. (…) Je crois qu’on peut apprendre beaucoup plus de choses que dans un emploi (dans le civil ndlr) On peut être en contact avec différents types de personnes et voyager… »
La Nouvelle-Calédonie, troisième recruteur d’Outre-mer
Car plusieurs passerelles mènent vers les corps de sous-officiers puis d’officiers. En clair, rien n’est impossible. Un argument de poids pour des jeunes, comme Erwan Patel, venu passer des tests de sélection pour un engagement dans l’armée de terre. Plusieurs types de missions l’intéressent, surtout les missions à risque. « Aller sur les fronts, enfin, les missions où c’est compliqué… Pays en guerre, comme au Mali, ce type de missions pour voyager, explorer les pays » explique le candidat.
Qu’importe le danger, la mobilité et la réalité d’un terrain souvent difficile…. Chaque année, l’armée française gagne 20 000 nouvelles recrues sur l’ensemble de ses territoires.
Diversités de formations, salaires motivants, primes à l’engagement, entre 250 et 300 calédoniens s’engagent chaque année pour devenir militaire. Le reportage de Loreleï Aubry et Cédric Michaut