Les métaux de base rebondissent ce vendredi avec le nickel, alors que le dollar recule après avoir atteint des sommets jamais vus depuis juillet 2017. Le yuan chinois se stabilise.
Les indicateurs mondiaux du nickel sont passés de « positif » à « neutre ». Les carnets de commandes des industriels ont baissé cette semaine souligne le négociant londonien Marex Spectron qui sert d’intermédiaire entre les producteurs de nickel et les consommateurs de l’industrie de l’inox.
À la bourse des métaux de Londres, le nickel a été le plus malmené cette semaine (-3,24 %) juste après le plomb, mais il est le seul métal du LME à être encore en hausse depuis le début de l’année (+6,82 %). La journée sombre de jeudi a vu les cours atteindre leur plus bas niveau de la semaine en raison des craintes d’une guerre commerciale renforcée. « Les marchés ont craint une escalade de la guerre commerciale ce qui pourrait peser sur la croissance des deux plus grandes économies mondiales et donc sur la demande en métaux de base » ont commenté les analystes de Commerzbank.
Pourtant, les prix et notamment ceux du nickel, se sont légèrement repris vendredi malgré les menaces de taxes punitives sur l’intégralité des importations chinoises aux Etats-Unis.
« Les métaux ont rebondi, car le dollar reculait et que la monnaie chinoise se stabilisait […] les marchés ont donc réalisé des achats à bon compte » a par ailleurs souligné Alastair Munro, analyste chez Marex Spectron.
Les tensions commerciales n’empêchent pas de parier sur une reprise des cours à moyen terme, car « la demande reste forte et les stocks de nickel continuent à baisser » constate un dirigeant de la société métallurgique grecque Larco-Nickel. Même les analystes de Capital Economics, rapporte l’AFP, estiment désormais que « les prix vont se stabiliser, voire augmenter d’ici à la fin de l’année ».
A la Bourse des métaux de Londres (LME), la tonne de nickel s’échangeait en temps réel à 13.520 dollars la tonne (6,13 $ par livre) vendredi à 16H30 GMT, après avoir chuté jeudi à 13.210 dollars, son cours le plus bas depuis trois mois.
À la bourse des métaux de Londres, le nickel a été le plus malmené cette semaine (-3,24 %) juste après le plomb, mais il est le seul métal du LME à être encore en hausse depuis le début de l’année (+6,82 %). La journée sombre de jeudi a vu les cours atteindre leur plus bas niveau de la semaine en raison des craintes d’une guerre commerciale renforcée. « Les marchés ont craint une escalade de la guerre commerciale ce qui pourrait peser sur la croissance des deux plus grandes économies mondiales et donc sur la demande en métaux de base » ont commenté les analystes de Commerzbank.
Pourtant, les prix et notamment ceux du nickel, se sont légèrement repris vendredi malgré les menaces de taxes punitives sur l’intégralité des importations chinoises aux Etats-Unis.
« Les métaux ont rebondi, car le dollar reculait et que la monnaie chinoise se stabilisait […] les marchés ont donc réalisé des achats à bon compte » a par ailleurs souligné Alastair Munro, analyste chez Marex Spectron.
Les tensions commerciales n’empêchent pas de parier sur une reprise des cours à moyen terme, car « la demande reste forte et les stocks de nickel continuent à baisser » constate un dirigeant de la société métallurgique grecque Larco-Nickel. Même les analystes de Capital Economics, rapporte l’AFP, estiment désormais que « les prix vont se stabiliser, voire augmenter d’ici à la fin de l’année ».
A la Bourse des métaux de Londres (LME), la tonne de nickel s’échangeait en temps réel à 13.520 dollars la tonne (6,13 $ par livre) vendredi à 16H30 GMT, après avoir chuté jeudi à 13.210 dollars, son cours le plus bas depuis trois mois.