Pascal Lafleur est un militant politique, un chef d’entreprise et désormais un candidat aux législatives dans la première circonscription. Il n’est apparu dans la course qu’à la dernière minute, lorsque les listes définitives des candidats, validées par le haut-commissariat ont été publiées. Désormais, l’homme d’affaire est lancé.
Le poids du nom
S’appeler Lafleur dans une campagne n’est pas anodin. "Le poids du nom est avantageux dans certains cas. De nombreuses personnes se souviennent de l’action de Jacques Lafleur et soutiennent encore ce qu’il a fait". A l’inverse, les attaques subies par son père au fil du temps ont, elles aussi, laissé des traces et pondèrent la notoriété du nom de famille. "Je ne considère pas hérité de quelque chose de lui en politique, ajoute Pascal Lafleur. Je m’inspire de ce qu’il a fait et je souhaite juste continuer sur la voie tracée par Jean-Marie Tjibaou et lui."
Aller voter
S’il s’engage, c’est avant tout pour proposer une autre voie dans le camp non-indépendantiste. Et offrir une alternative à ceux qui voulaient s’abstenir. "Je constate que j’ai beaucoup d’appels de gens qui ne voulaient pas aller voter, qui voulaient voter blanc ou qui étaient perdus face à ces divisions et à ces recompositions qu’ils ne comprennent pas."
Miser sur la paix
Pascal Lafleur souhaite aussi pouvoir remettre du dialogue à une époque où les positions se radicalisent, observe-t-il, où le fossé se creuse entre communautés, où la délinquance augmente… Le candidat n’est pas serein. "J’ai l’impression qu’on est revenu un petit peu 30 ans en arrière et qu’il faut repartir de zéro. La paix, c’est ce que nous ont laissé Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou, elle est nécessaire pour construire."
Des grands axes
Briguer un siège au Palais Bourbon est une opportunité pour pouvoir siéger à la table des négociations, affirme Pascal Lafleur. Et s'il a l'opportunité de s’y asseoir à l'issue des législatives, ce sera pour porter quelques idées fortes : "Un avenir institutionnel qui s’inscrit totalement dans la France. Je serai pour revoir certaines compétences qui seraient à transférer au niveau du territoire et je serai aussi pour n’avoir que deux provinces pour des raisons d’efficacité."
Un entretien à retrouver dans son intégralité ici.
Pascal Lafleur était aussi invité du journal télévisé, le mardi 31 mai. Voici son "engagement en questions" :
Et son interview par Loreleï Aubry :
Retrouvez ci-dessous la liste complète des candidats dans la première circonscription :