La ligue calédonienne de va'a et de canöe kayak relance ses compétitions, après plusieurs mois d'arrêt dû à la crise sanitaire. Ce samedi, le championnat de NC de longue distance en surfski et en OC1 s'est tenu en baie de Sainte Marie avec une trentaine de participants.
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Dans ce contexte de pandémie de Covid-19, la ligue calédonienne de va’a et de canöe kayak est la première de la fédération française à relancer ses compétitions.
Alors qu’en Métropole, les épreuves sportives sont toujours suspendues, en Nouvelle-Calédonie, les rameurs retrouvent le plan d’eau pour le championnat de NC de OC1 ou pirogue hawaïenne à balancier.
Parmi la trentaine de participants, on compte deux femmes seulement. La discipline est encore très peu connue.
« C’est très accessible parce que du coup, il n’y a pas besoin de caper. Vous donner un petit coup de pédale et immédiatement, vous le mettez dans la position que vous souhaitez » explique Sonia Dufus, qui participe pour la deuxième fois au championnat de Nouvelle-Calédonie.
En parallèle de cette compétition, se tient le championnat de Nouvelle-Calédonie de surfski. Un canöe kayak assez particulier.
« C’est un support comme une torpille, un pédalier à l’avant et une dérive à l’arrière. Et c’est beaucoup plus fin et très instable » explique Richard Drouet. « Une fois qu’on a maîtrisé cette instabilité avec un équilibre, ça va aussi vite qu’une pirogue V6 ».
Après quelques minutes de course, Benjamin Legavre en surfski impose très rapidement sa cadence.
L’ancien pensionnaire du pôle espoir de Rennes compte sur son endurance et sa technicité pour faire la différence avec les autres concurrents.
Les OC1 moins rapides sont à quelques mètres des premiers surfski. En tête, le champion du monde de stand up paddle 2019, Titouan Puyo. Dans son sillage : le jeune Noïc Garioud, et les vétérans Théo Gontard, Jean Philippe Chabal et Fabien Larantec.
Après 60 minutes de course, Benjamin Legavre n’a plus aucun concurrent direct. Le trentenaire a creusé l’écart et ne peut plus être inquiété. Il termine son parcours en 1heure et 21 minutes. Il devance Georgy Taero et Christophe Barriele.
« Moi, à la base, je viens de la course en ligne, donc c’est un kayak qui se pratique sur l’eau plate. Donc j’ai fait parler l’expérience là-dessus » explique Benjamin Legrave. « Je suis un peu moins à l’aise en général quand il y a du vent et de la houle, donc sur le plat, j’essaye de m’exprimer à 100 % et de faire parler la technique ».
« Il m’a manqué un peu de compétition en début d’année donc là on a l’opportunité d’avoir des confrontations, ça fait toujours du bien dans l’entraînement » confie Titouan Puyo. « Et puis après, c’est un nouveau support sur la Nouvelle-Calédonie depuis seulement quelques années. L’idéal c’est de l’avoir avec beaucoup de vent et malheureusement, aujourd’hui, on n’avait pas vraiment les conditions avec nous. Mais la ligue a adapté le parcours ».
« J’avais aucune prétention de le battre, mais c’était l’idée de rester derrière, m’économiser au maximum et puis tenter ce qu’on peut sur la fin » confie en riant Noïc Garioud. « Mais après, c’est vrai que moi, c’est pas vraiment mon support de prédilection. Nous, c’est vraiment le stand-up paddle, et là, ça fait vraiment que quelques fois que je rame dessus, donc c’est plutôt pas mal ».
Cette compétition a permis de préparer les sportifs au championnat de Calédonie de va’a longue distance en V1 qui se déroulera le 11 juillet à la baie de la Moselle. Une centaine de rameurs est attendue.
Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Michel Marin
Retrouvez le classement complet de l'épreuve :
Alors qu’en Métropole, les épreuves sportives sont toujours suspendues, en Nouvelle-Calédonie, les rameurs retrouvent le plan d’eau pour le championnat de NC de OC1 ou pirogue hawaïenne à balancier.
Des disciplines particulières
« Le va’a a ses limites je dirai, puisque c’est avant tout le rameur qui est et barreur et en même temps rameur, alors qu’ici, il est rameur avant tout puisque la direction, la dérive se fait par un système de pédalier d’une dérive » explique Richard Drouet, le président de la ligue.Parmi la trentaine de participants, on compte deux femmes seulement. La discipline est encore très peu connue.
« C’est très accessible parce que du coup, il n’y a pas besoin de caper. Vous donner un petit coup de pédale et immédiatement, vous le mettez dans la position que vous souhaitez » explique Sonia Dufus, qui participe pour la deuxième fois au championnat de Nouvelle-Calédonie.
En parallèle de cette compétition, se tient le championnat de Nouvelle-Calédonie de surfski. Un canöe kayak assez particulier.
« C’est un support comme une torpille, un pédalier à l’avant et une dérive à l’arrière. Et c’est beaucoup plus fin et très instable » explique Richard Drouet. « Une fois qu’on a maîtrisé cette instabilité avec un équilibre, ça va aussi vite qu’une pirogue V6 ».
Benjamin Legrave s’impose en surfski
Sur la ligne de départ, les OC1 et les surfski s’élancent pour 18 km tout autour de la baie de Sainte-Marie.Après quelques minutes de course, Benjamin Legavre en surfski impose très rapidement sa cadence.
L’ancien pensionnaire du pôle espoir de Rennes compte sur son endurance et sa technicité pour faire la différence avec les autres concurrents.
Les OC1 moins rapides sont à quelques mètres des premiers surfski. En tête, le champion du monde de stand up paddle 2019, Titouan Puyo. Dans son sillage : le jeune Noïc Garioud, et les vétérans Théo Gontard, Jean Philippe Chabal et Fabien Larantec.
Après 60 minutes de course, Benjamin Legavre n’a plus aucun concurrent direct. Le trentenaire a creusé l’écart et ne peut plus être inquiété. Il termine son parcours en 1heure et 21 minutes. Il devance Georgy Taero et Christophe Barriele.
« Moi, à la base, je viens de la course en ligne, donc c’est un kayak qui se pratique sur l’eau plate. Donc j’ai fait parler l’expérience là-dessus » explique Benjamin Legrave. « Je suis un peu moins à l’aise en général quand il y a du vent et de la houle, donc sur le plat, j’essaye de m’exprimer à 100 % et de faire parler la technique ».
Titouan Puto en OC1
Dix minutes plus tard, Titouan Puyo termine premier en OC1. Trois secondes seulement le séparent du jeune Noïc Garioud.« Il m’a manqué un peu de compétition en début d’année donc là on a l’opportunité d’avoir des confrontations, ça fait toujours du bien dans l’entraînement » confie Titouan Puyo. « Et puis après, c’est un nouveau support sur la Nouvelle-Calédonie depuis seulement quelques années. L’idéal c’est de l’avoir avec beaucoup de vent et malheureusement, aujourd’hui, on n’avait pas vraiment les conditions avec nous. Mais la ligue a adapté le parcours ».
« J’avais aucune prétention de le battre, mais c’était l’idée de rester derrière, m’économiser au maximum et puis tenter ce qu’on peut sur la fin » confie en riant Noïc Garioud. « Mais après, c’est vrai que moi, c’est pas vraiment mon support de prédilection. Nous, c’est vraiment le stand-up paddle, et là, ça fait vraiment que quelques fois que je rame dessus, donc c’est plutôt pas mal ».
Cette compétition a permis de préparer les sportifs au championnat de Calédonie de va’a longue distance en V1 qui se déroulera le 11 juillet à la baie de la Moselle. Une centaine de rameurs est attendue.
Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Michel Marin