Leptospirose : 12 nouvelles espèces découvertes dans les sols calédoniens

Durant deux ans, un groupe de chercheurs piloté par l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie a effectué des recherches dans les trois provinces du caillou.
Ces 12 nouvelles bactéries s’ajoutent aux 23 autres déjà recensées. Cette découverte a été réalisée par un groupe de chercheurs de l'Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie à partir d'échantillons de sols prélevés sur l'ensemble des trois provinces du territoire. 

« Début de l'identification de nouvelles espèces »

Selon Cyrille Goarant, responsable de l’unité de recherche sur la leptospirose à l’institut Pasteur de Nouvelle Calédonie, cette découverte révèle que « les sols peuvent renfermer une quantité et une diversité importante de leptospirose. Quelques rares souches sont finalement méchantes et donnent une maladie, la plupart sont des souches qui vivent naturellement dans les sols ».

Une maladie qui peut être mortelle

La leptospirose est une maladie bactérienne, elle est transmise initialement par l’urine des animaux porteurs de la bactérie, comme les bovins, rats, porcins ou chevaux. L’homme peut également contracter la maladie par contact avec les eaux, les sols et objets contaminés, par la peau (égratignures, plaies) et surtout par les muqueuses (œil, bouche, nez). Cette bactérie, le leptospire, a la capacité de survivre plusieurs mois dans un milieu humide. Les symptômes sont une forte fièvre et des douleurs musculaires, articulaires et abdominales et de forts maux de tête. La maladie peut s'aggraver 4 à 5 jours après les premiers signes et s'étendre aux méninges, au foie, aux reins, aux poumons, conduisant parfois au décès du patient.

Tout savoir de la leptospirose en un clic:

Dépliant leptospirose DASS-NC


L'an dernier, la DASS a recensé 92 cas de leptospirose.