Condamnation de Jacques Lalie : quelles conséquences pour la province des Iles ?

Assemblée de la province des Îles.
La condamnation du président de la province des Iles à un an de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité dans son procès en appel pour favoritisme annule tous ses mandats électifs. Jacques Lalie, perd notamment son siège de président de la province des Iles. Quelles conséquences pour l’institution ? Éléments de réponse.

Il n’est plus président de la province des Iles. Jacques Lalie a été condamné ce mardi 26 novembre 2024, à un an de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité dans son procès en appel pour favoritisme, dans l'attribution d'un marché public. La décision annule tous ses mandats électifs. Il perd donc la présidence de la province des Iles.

Selon les informations d’NC la 1ere, c’est le suivant de la liste UC-FLNKS, Neko Hnepeune, actuel maire de Lifou, qui devrait le remplacer en tant que conseiller provincial.

Un mois pour élire le nouveau bureau

Jacques Lalie, président de la province des Iles depuis mai 2019, laisse donc le poste de président vacant. Selon la loi organique, ce sont les trois vice-présidents : Robert Kapoeri du groupe, Palika Iles, Julienne Lavelloi de l’UC-FLNKS et Omayra Naisseline, de la Dynamique Autochotone, qui assurent la gestion des affaires courantes. À savoir, le fonctionnement de l’administration et la continuité des services publics.

Les 14 conseillers provinciaux ont l’obligation de se réunir dans un délai d’un mois, pour élire le nouveau bureau. C’est-à-dire le président et ses trois vice-présidents. Jacques Lalie était le cinquième président, depuis le début de la provincialisation, en 1989.

C’est la première fois, depuis la mise en place des provinces, qu’un président d’assemblée perd son siège, suite à une décision de justice.

Les précisions de Clarisse Xowie Watue :

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