VIDÉO. "On a toujours des restrictions de quantité", réagissent les cavistes après l'annonce de la levée des contraintes d'horaires

Les cavistes réagissent à l'annonce de la fin des contraintes d'horaires pour leur activité en Nouvelle-Calédonie. ©nouvellecaledonie
Plus de contraintes d’horaires pour les cavistes, en Nouvelle-Calédonie. L’annonce a été faite ce lundi 25 novembre 2024. Pas d'horaires contraints, mais les quotas à l’achat restent en revanche en vigueur, jusqu’au 20 décembre. Qu’en pensent les cavistes et leurs clients? NC la 1ere est allé à leur rencontre.

Thibaut Vivier, caviste, se sent bien seul pour servir ses clients. Il n’a appris que ce lundi 25 novembre 2024, la levée des restrictions concernant les horaires d’ouverture. Trop tard, pour rappeler son employée en congés.

Le caviste de Nouméa, se réjouit néanmoins de cet assouplissement de la réglementation. Mais pour compenser ses pertes de -10% en novembre par rapport à l’an dernier, il plaide, pour une levée des quotas de vente. “Pour moi, on peut vendre à toute heure et ouvrir aux horaires habituels. Mais à côté de ça, on a toujours les restrictions de quantité. Ça augmente notre charge de travail et salariale, mais on ne peut pas augmenter notre chiffre d’affaires à côté”, regrette le professionnel.

"Au niveau des quantités, je trouve ça stupide"

Même frustration pour Katherine Triger, l’une de ses fidèles clientes. Selon elle, les quotas sont pénalisants et n'ont pas d'effet sur la consommation. “Au niveau des horaires d’ouverture c’est plus simple. Par contre, au niveau des quantité, je trouve ça stupide. Parce qu’on fait plusieurs cavistes et on a ce qu’on veut. Et ça fait perdre un temps fou”, révèle la cliente.

Des quotas fixés à 4 litres pour la bière ou le cidre, 2 litres pour le vin et 1 litre maximum pour les alcools forts et ce, jusqu’au 20 décembre. Un autre caviste de Nouméa crie de son côté, à l’injustice. “Cela répond peut-être à des questions concernant l’ordre public, ce que je conçois”, lance Pierre Fayraud. “Mais, pour nous qui avons été fortement pénalisés et dont c’est la seule activité, c’est compliqué. Là, c’est notre période essentielle le mois de décembre, avec les fêtes. Ça nous fait peur pour la survie de nos entreprises”, poursuit le professionnel.

En temps normal, son enseigne située à Nouméa double, voire triple son chiffre d’affaires, pendant les fêtes de fin d’année.