Rupture ou continuité pour nos voisins australiens ? En tout, 17 millions d'électeurs sont appelés aux urnes, comme tous les trois ans, pour désigner leur parlement fédéral. Le chef du parti arrivé en tête sera désigné Premier ministre.
"Cette élection vous concerne, vous et personne d'autre. Il s'agit de notre pays et de son avenir", a déclaré le dirigeant conservateur, jusqu'à présent à la traîne dans les sondages. "Je sais que les Australiens ont traversé une période très difficile. Je sais aussi que l'Australie continuera de faire face à des défis très difficiles dans les années à venir", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Les travaillistes en bonne position dans les sondages
La plupart des sondages prédisent actuellement une défaite du Parti libéral national, au pouvoir depuis près de dix ans, et une victoire du Parti travailliste dirigé par Anthony Albanese.
Malgré un taux de chômage au plus bas depuis treize ans et un rebond de l'économie, Scott Morrisson a été vivement critiqué pour sa gestion des gigantesques feux de forêt et des inondations de ces dernières années, et pour les lenteurs de la campagne de vaccination contre le Covid.
L'actuel Premier ministre australien est en fonction depuis août 2018. Il avait alors été nommé à la place de Malcolm Turnbull, issu du même parti. Les travaillistes, eux, attendent depuis 2013 un successeur à Kevin Rudd, dernier patron du parti de gauche à avoir été à la tête du pays. Le Parti libéral avait alors remporté les trois élections fédérales suivantes (2013, 2016 et 2019).