Une soixantaine de personnes se sont retrouvées ce dimanche matin, sous la porte du quartier asiatique de Nouméa. Ils rendaient hommage aux Chang Dang, ces engagés tonkinois venus travailler dans les mines calédoniennes à la fin du 19e siècle.
Une vie à la dure pour ces travailleur des mines, coincés ensuite sur le Caillou entre la Seconde Guerre mondiale et la guerre d’Indochine. Puis une communauté mal-aimée, pendant le conflit au Vietnam.
Aujourd’hui, tout cela semble loin et Pierre Nguyen, fondateur de l’amicale vietnamienne en 1974, ne peut que se réjouir du chemin parcouru. « Nos anciens ne nous ont jamais enseigné la rancoeur, l’esprit de revanche. Ils ont toujours voulu que les enfants étudient et réussissent dans leurs études pour avoir une vie meilleure. Parce que maintenant, dans toutes les couches de la société, il y a des Vietnamiens. »
Nos anciens ne nous ont jamais enseigné la rancoeur, l’esprit de revanche.
Pierre Nguyen, fondateur de l’amicale vietnamienne