Ce matin, Laurent Prévost a présenté ses vœux aux forces de sécurité de Nouvelle-Calédonie. L’occasion pour le haut-commissaire de faire le bilan sur la sécurité publique du territoire et d'annoncer la venue de renforts.
Les résultats de l'année 2020 indiquent une baisse de plus de 15% sur les atteintes aux biens, inclus les cambriolages et les vols liés aux véhicules. "Cette tendance aurait pu être encore plus forte si on n'avait pas eu une inversion des chiffres en décembre 2020", précise le haut-commissaire.
En revanche, les chiffres sont mauvais sur les atteintes entre les personnes, +18% "le plus souvent soumises dans le cadre familial, souvent contre les femmes et donc là, on voit bien que le sujet ce n'est pas tant la réponse policière et gendarmerie, c'est un travail de fond de la société calédonienne", conclut le haut-commissaire.
Forces de l'ordre : seules légitimes pour l'usage de la force
Laurent Prévost, a également réagi face aux multiples reproches prononcés sur les réseaux sociaux et par des responsables politiques à l’encontre de l’Etat. Il parle notamment d’une forme d’injustice à l’égard des forces de l’ordre, qui restent les seules habilitées à faire usage de la force.
Les forces de l'ordre font leur travail, elles sont tous les jours à chercher des coupables, quelques fois ça prend un peu de temps pour les interpeller mais c'est parce qu'il y a un travail nécessaire d'enquête. Seules les forces de l'ordre ont le droit d'utiliser la force.
Des renforts supplémentaires
Le haut-commissaire a confirmé, suite à l’annonce de Sébastien Lecornu, l’arrivée dans les prochains jours de renforts spécialisés, des « renforts en capacité d’intervention spécialisé » selon Laurent Prevost, pour faire face aux individus les plus violents. Il annonce également l’arrivée d’enquêteurs judiciaires qui vont venir épauler la gendarmerie nationale au niveau de la gendarmerie d’enquêteurs judiciaires sur les dossiers de violences liées à Vale, ainsi que celles de Maré et de Belep.
Le haut-commissaire, Laurent Prévost, était l'invité du journal télévisé du 11 février. Il répondait à Loreleï Aubry :