Le gouvernement a validé ce 24 mai la représentativité des organisations syndicales de salariés et d’employeurs. Surprise, les deux syndicats majoritaires, l’USOENC et l’USTKE, perdent des voix alors que FO et la CSTNC en gagnent.
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Les chiffres ont bougé, et les deux premiers syndicats en termes de représentativité, l’USOENC et l’USTKE, en font les frais.
Si l’USOENC reste en tête, le syndicat de Milo Poaniewa accuse quand même une vraie baisse de forme : avec -903 voix soit environ une perte de 15% dans les secteurs privé et public confondus ; et avec - 1142 voix dans le secteur privé au niveau interprofessionnel. L’USOENC demeure la première organisation syndicale et progresse même légèrement dans le public, mais avec un - 20% au compteur, sa représentativité dans le privé s’érode fortement.
L’USTKE conserve sa deuxième position mais perd entre 160 et 180 voix, avec une inflexion légèrement plus à la baisse dans le public, que dans le privé.
La Fédération des fonctionnaires reste à la troisième place ; elle reste stable aussi en termes de chiffres.
La Cogetra se maintient à la quatrième place dans les secteurs public et privé confondus. Elle est le troisième plus gros syndicat de salariés dans le privé. Elle aussi reste stable en termes de chiffres.
La grosse surprise vient de FO, qui gonfle de 429 voix à la cinquième place dans le secteur public et privé confondu, et se hisse à la quatrième place dans le privé avec + 382 voix. Des chiffres très à la hausse, qui démontrent que la politique agressive sur le terrain de son leader Didier Kaddour, a porté ses fruits.
L’UT CFE CGC se hisse à la cinquième place dans le public/ privé avec 200 voix de plus, toutes issues du public. Elle est le sixième syndicat du privé.
La CSTNC, avec + 122 voix, occupe la sixième place dans les secteurs public et privé. Elle s’étoffe également de 162 voix dans le privé, dont elle est le cinquième syndicat le plus représentatif. Là aussi, les discours assez radicaux de Sylvain Néa semblent lui avoir profité.
La représentativité des syndicats permet à la Nouvelle-Calédonie d’attribuer au prorata du nombre de voix obtenues des subventions de 100 millions de francs pour les syndicats de salariés, et de 44 millions pour les syndicats d’employeurs.
Les trois syndicats d’employeurs reconnus par le gouvernement sont le Medef, la CGPME, et l’UPA – l’union professionnelle des artisans.
Si l’USOENC reste en tête, le syndicat de Milo Poaniewa accuse quand même une vraie baisse de forme : avec -903 voix soit environ une perte de 15% dans les secteurs privé et public confondus ; et avec - 1142 voix dans le secteur privé au niveau interprofessionnel. L’USOENC demeure la première organisation syndicale et progresse même légèrement dans le public, mais avec un - 20% au compteur, sa représentativité dans le privé s’érode fortement.
L’USTKE conserve sa deuxième position mais perd entre 160 et 180 voix, avec une inflexion légèrement plus à la baisse dans le public, que dans le privé.
La Fédération des fonctionnaires reste à la troisième place ; elle reste stable aussi en termes de chiffres.
La Cogetra se maintient à la quatrième place dans les secteurs public et privé confondus. Elle est le troisième plus gros syndicat de salariés dans le privé. Elle aussi reste stable en termes de chiffres.
La grosse surprise vient de FO, qui gonfle de 429 voix à la cinquième place dans le secteur public et privé confondu, et se hisse à la quatrième place dans le privé avec + 382 voix. Des chiffres très à la hausse, qui démontrent que la politique agressive sur le terrain de son leader Didier Kaddour, a porté ses fruits.
L’UT CFE CGC se hisse à la cinquième place dans le public/ privé avec 200 voix de plus, toutes issues du public. Elle est le sixième syndicat du privé.
La CSTNC, avec + 122 voix, occupe la sixième place dans les secteurs public et privé. Elle s’étoffe également de 162 voix dans le privé, dont elle est le cinquième syndicat le plus représentatif. Là aussi, les discours assez radicaux de Sylvain Néa semblent lui avoir profité.
La représentativité des syndicats permet à la Nouvelle-Calédonie d’attribuer au prorata du nombre de voix obtenues des subventions de 100 millions de francs pour les syndicats de salariés, et de 44 millions pour les syndicats d’employeurs.
Les trois syndicats d’employeurs reconnus par le gouvernement sont le Medef, la CGPME, et l’UPA – l’union professionnelle des artisans.