Les classes préparatoires aux grandes écoles ont de plus en plus de succès

C’est l’une des formations les plus réputées du territoire. Au lycée Jules-Garnier, la classe préparatoire aux grandes écoles d'ingénieurs accueille 125 élèves. Elle affiche un taux de réussite de 98%. Il faut avoir un bac à dominante scientifique pour y tenter sa chance.

Mais tenter les concours d'entrée aux grandes écoles n'est pas réservé aux élèves de la filière généraliste. Au lycée Dick-Ukeiwë, une trentaine de bacheliers sortis d'un parcours en sciences et technologies du management et de la gestion (STMG) intègrent chaque année la préparation aux écoles de commerce. Parmi les débouchés : la finance, la gestion, le marketing, la publicité...

"Favoriser l'égalité des chances"

"Ce sont souvent des élèves qui ne se destinaient pas à des études longues, qui ne savaient pas forcément ce qu’ils voulaient faire. L’objectif est vraiment de favoriser l’égalité des chances, de permettre à des élèves de filières technologiques d’accéder aux mêmes grandes écoles que les élèves de séries générales", souligne Stéphanie Vigier, enseignante de lettres en prépa ECT (économique et commerciale option technologique). 

“La méthodologie n’est pas du tout la même qu’au lycée. C’est une nouvelle manière de travailler", témoigne Benjamin Nehoune, étudiant en deuxième année, qui a notamment pu compter sur le système de colles, des classes en petit comité, pour se l'approprier. Ses camarades et lui n'ont pas à rougir : la prépa aux écoles de commerce du lycée Dick-Ukeiwé a obtenu 91% de réussite aux concours l'an dernier.