Lundi 21 février, le mot s'est largement répandu, que le pass sanitaire ne serait plus nécessaire dans les salons de coiffure, de beauté et de tatouage. Mardi 22, le Syndicat artisanal des esthéticiens a contacté le gouvernement pour avoir des réponses. Le retour n'a pas tardé, les services de la Nouvelle-Calédonie assurant que le QR code devait toujours être présenté pour les prestations de services à la personne, comme c'est le cas depuis le 11 octobre 2021.
"Le pass sanitaire va certainement sauter, et c'est tant mieux, anticipe Alice Dimeo, la présidente de la Fédération des coiffeurs de Nouvelle-Calédonie. En France, on n'a pas besoin de pass pour aller chez le coiffeur. Quand les boîtes de nuit sont ouvertes et pleines, où il y a des foires avec plein de gens, stop à ce sketch. Maintenant, il faut laisser les gens bosser ! Ça nous a gâché Noël, gâché la rentrée des classes, gâché la Saint-Valentin... Il y a des coiffeurs qui sont vraiment aux abois."
De nouvelles mesures d'ici dimanche
Daphney Henri exerce à Nouméa, elle confirme le manque à gagner. "Depuis la mise en place du pass sanitaire, on a constaté une perte de 40 % de la clientèle et du chiffre d'affaires. C'est pas forcément que les personnes non-vaccinées, il y a aussi les vaccinés qui n'acceptent pas le pass sanitaire."
Selon cette coiffeuse professionnelle, "le protocole sanitaire publié au 28 janvier ne stipule plus qu'il faut un pass sanitaire pour les salons de coiffure, d'esthétique et de tatouage. On peut donc considérer qu'on n'est plus soumis au pass sanitaire." On en saura plus d'ici la fin de la semaine, date butoir des mesures sanitaires applicables en Nouvelle-Calédonie.