L’affaire des cambriolages commis en série par Brice Kamodji et ses complices, en 2014 au Mont Dore est à l’image de la problématique de la délinquance en Nouvelle-Calédonie.
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Aujourd’hui, 6 prévenus sur 8 comparaissaient pour recel de voiture, vols de domiciles et de commerces en réunion. Des actes commis en 2014 au Mont-Dore.
Le procès de Brice Kamodji, incarcéré en métropole, est renvoyé au 4 juillet pour être jugé seul concernant les faits qui lui sont reprochés.
Quant à Jean Boano, lui aussi, devrait comparaître plus tard.
Les deux jeunes semblent être les leaders du groupe.
Selon le procureur de la république : « Il est temps que cette délinquance cesse, elle se professionnalise dans le Pays. Les préjudices sont considérables et s’élèvent à plusieurs millions de francs cfp ».
Parmi la dizaine de victimes, seule la mairie du Mont Dore s’est portée partie civile. Le directeur de la sécurité de la ville témoigne du vol d’un de leur véhicule dans la nuit du 28 au 29 octobre 2014. Une voiture qui a servi à enfoncer la devanture de commerces.
Le tribunal s’est donc montré plus clément que les peines requises par le procureur.
Après ¾ d’heure de délibéré, les hommes ont écopé de 6 mois avec sursis jusqu’à 18 mois de prison ferme.
Ils ont 10 jours pour faire appel.
La délinquance se professionnalise
Le procès de Brice Kamodji, incarcéré en métropole, est renvoyé au 4 juillet pour être jugé seul concernant les faits qui lui sont reprochés.Quant à Jean Boano, lui aussi, devrait comparaître plus tard.
Les deux jeunes semblent être les leaders du groupe.
Selon le procureur de la république : « Il est temps que cette délinquance cesse, elle se professionnalise dans le Pays. Les préjudices sont considérables et s’élèvent à plusieurs millions de francs cfp ».
Parmi la dizaine de victimes, seule la mairie du Mont Dore s’est portée partie civile. Le directeur de la sécurité de la ville témoigne du vol d’un de leur véhicule dans la nuit du 28 au 29 octobre 2014. Une voiture qui a servi à enfoncer la devanture de commerces.
L'effet de groupe
Pour la majorité des avocats de la défense, les prévenus avaient des circonstances atténuantes : « Ils auraient suivis Kamodji et Boano ».Le tribunal s’est donc montré plus clément que les peines requises par le procureur.
Après ¾ d’heure de délibéré, les hommes ont écopé de 6 mois avec sursis jusqu’à 18 mois de prison ferme.
Ils ont 10 jours pour faire appel.