Les greffes d'organes

Le don et la greffe d'organes ne concernent que le rein dans un pays où l'insuffisance rénale est un problème sanitaire majeur. Les patients en attente de greffe sont beaucoup nombreux que les donneurs.

Les donneurs sont rares pour plusieurs raison : la religion et certaines règles coutumières. Pour en parler sur le plateau, Nathalie Daly reçoit un médecin, Dr Matthieu Série, membre du service de réanimation et vice-président du comité médical du Médipôle et un membre du comité d'éthique de la DASS, à la tête de la commision don d'organes : Pascale Doniguian.

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Les chiffres à retenir 

L'insuffisance rénale : 3 fois plus qu'en Nouvelle-Calédonie
Nombre de greffes par an : 20
Coûts pour une greffe du rein :
- avec evasan, 10,5 millions CFP
- sur le territoire, 4 millions CFP



Texte vu sur le site de DASS
Depuis 6 ans a été ouverte en NC, l'autorisation de prélever des organes sur des personnes en état de mort encéphalique (situation de courte durée associée au maintien artificiel du fonctionnement du cœur par des moyens médicaux). La mort encéphalique doit être prouvée, le décès est prononcé, la famille en est alors informée. La possibilité de donner un ou plusieurs organes est proposée à la famille si la personne décédée ne s'est pas prononcée de son vivant. Le prélèvement ne peut avoir lieu qu'en cas d'avis favorable
Le taux de refus en Nouvelle Calédonie est très supérieur à celui constaté dans les pays européens. La maladie va plus vite que les mentalités et il est dès lors nécessaire que le Comité d’éthique cherche à comprendre ce qui motive les refus. Des discussions ont déjà été engagées, notamment avec les autorités coutumières kanakes et doivent se poursuivre après les rencontres qui ont déjà eu lieu (en pays Iaai, Djubea Kapone et Adje Arö) pour évaluer la portée des représentations de cette problématique dans la culture kanake et les chances qu’elles ont d’évoluer à l’avenir, en particulier en raison de la progression préoccupante de l’obésité et de l’insuffisance rénale qui en découle en Nouvelle Calédonie.
Cela rend nécessaire une juste parole avec notamment l'espoir de dons de rein plus nombreux, ce qui donne sens au principe : « Donne ce que tu reçois ».