La Cour internationale de Justice rendra ses arrêts le 5 octobre dans le cadre de la plainte des Iles Marshall contre l'Inde, le Pakistan et le Royaume-Uni, à qui elles reprochent de ne pas avoir abandonné "la course" à l'armement nucléaire.
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Ces arrêts porteront sur la compétence de la Cour et la recevabilité de la requête concernant l'Inde et le Pakistan et sur les "exceptions préliminaires" soulevées par le Royaume-Uni.
Théâtre de nombreux essais nucléaires dans les années 1940 et 1950, l'archipel situé au cœur de l'Océan pacifique demande que ces trois puissances nucléaires prennent "toutes les mesures nécessaires" pour s'acquitter de ce qu'il estime être leurs obligations au regard du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.
Le traité de 1968 - ratifié par Londres, mais pas par Islamabad ou New Delhi - oblige les Etats à "poursuivre de bonne foi des négociations sur des mesures relatives au désarmement nucléaire". Les Iles Marshall estiment néanmoins que l'Inde et le Pakistan ont les mêmes obligations, du fait du droit international coutumier découlant du traité.
Ce petit Etat de 72.000 habitants avait déposé en 2014 une plainte contre neuf pays: la Chine, la Corée du Nord, la France, l'Inde, Israël, le Pakistan, la Russie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Israël n'a jamais officiellement affirmé détenir l'arme atomique, mais les observateurs estiment qu'il est le seul pays du Moyen-Orient à en disposer.
La Cour n'a entendu en mars que trois affaires, le Royaume-Uni, le Pakistan et l'Inde ayant par le passé accepté la "compétence obligatoire" de la Cour internationale de Justice.
Les autres plaintes ne peuvent être examinées que si les pays visés donnent leur feu vert.
Entre 1946 et 1958, 67 armes nucléaires de différentes puissances ont explosé sur le territoire des Iles Marshall.
Ces tests nucléaires ont notamment eu lieu sur les atolls de Bikini et d'Enewetak. Le plus puissant d'entre eux, Castle Bravo, avait été réalisé en 1954 par les Etats-Unis et est considéré comme mille fois plus puissant que la bombe atomique lâchée sur Hiroshima en 1945.
Théâtre de nombreux essais nucléaires dans les années 1940 et 1950, l'archipel situé au cœur de l'Océan pacifique demande que ces trois puissances nucléaires prennent "toutes les mesures nécessaires" pour s'acquitter de ce qu'il estime être leurs obligations au regard du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.
Le traité de 1968 - ratifié par Londres, mais pas par Islamabad ou New Delhi - oblige les Etats à "poursuivre de bonne foi des négociations sur des mesures relatives au désarmement nucléaire". Les Iles Marshall estiment néanmoins que l'Inde et le Pakistan ont les mêmes obligations, du fait du droit international coutumier découlant du traité.
Ce petit Etat de 72.000 habitants avait déposé en 2014 une plainte contre neuf pays: la Chine, la Corée du Nord, la France, l'Inde, Israël, le Pakistan, la Russie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Israël n'a jamais officiellement affirmé détenir l'arme atomique, mais les observateurs estiment qu'il est le seul pays du Moyen-Orient à en disposer.
La Cour n'a entendu en mars que trois affaires, le Royaume-Uni, le Pakistan et l'Inde ayant par le passé accepté la "compétence obligatoire" de la Cour internationale de Justice.
Les autres plaintes ne peuvent être examinées que si les pays visés donnent leur feu vert.
Entre 1946 et 1958, 67 armes nucléaires de différentes puissances ont explosé sur le territoire des Iles Marshall.
Ces tests nucléaires ont notamment eu lieu sur les atolls de Bikini et d'Enewetak. Le plus puissant d'entre eux, Castle Bravo, avait été réalisé en 1954 par les Etats-Unis et est considéré comme mille fois plus puissant que la bombe atomique lâchée sur Hiroshima en 1945.