C’est un projet participatif construit autour des valeurs républicaines et calédoniennes que les Loyalistes ont présenté ce lundi. Lors de la présentation de leur programme, ils ont voulu afficher leur unité.
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Liberté de penser et de vivre à sa manière, égalité des hommes et des femmes, et fraternité dans le respect de chacun ; les Loyalistes déclinent les valeurs d’un projet qu’ils estiment progressiste et non-conservateur.
Un document à feuilleter ici :
« On a trois types d’abstentionnistes en 2018 : il y a ceux qui n’ont pas été voter parce qu’il y avait des sondages qui nous donnaient largement vainqueurs, eux ils se sont faits peur, donc il vont aller aux urnes. Il y a ceux qui ne savaient pas qu’ils étaient inscrits et ils sont nombreux. Quand on contacte les personnes, il y en a qui découvrent qu’ils sont inscrits parce que c’est quand même un corps électoral particulier. Et puis il y a la troisième partie, ceux qu’il faut convaincre » explique Gil Brial, le directeur de campagne des Loyalistes.
« L’unité permet de faire bloc et permet de parler d’une seule voix avec les indépendantistes, et donc d’apporter un maximum de garanties à la sortie de l’Accord de Nouméa » souligne Nicolas Metzdorf, président de Générations NC. « Cette unité elle est importante pour nous les loyalistes, mais elle est aussi importante pour le pays, parce qu’elle permet justement de faire en sorte que les discussions ne soient pas instrumentalisées politiquement ».
Pour les Loyalistes, cette union doit non seulement conduire à la victoire du Non le 4 octobre, mais au-delà du scrutin, apporter une nouvelle solution institutionnelle.
Le reportage d’Erik Dufour et Nicolas Fasquel :
Outre le rappel des valeurs calédoniennes, mélange de valeurs républicaines, océaniennes et chrétiennes, le projet des Loyalistes se montre plus précis sur certains domaines de ce que serait la société calédonienne à l’issue de l’Accord de Nouméa.
Les Loyalistes veulent tout d’abord une citoyenneté ouverte, c’est à dire notamment le rétablissement du corps électoral glissant.
Ils entendent aussi à l’avenir revoir le fonctionnement de nos institutions. A commencer par une révision de la clé de répartition qu’ils veulent voir corrigée au profit de la province Sud, tout en maintenant la politique de rééquilibrage.
Parmi les propositions également, élargir les compétences des provinces.
Les Loyalistes veulent par ailleurs revoir la composition du Congrès et celle du gouvernement. Pour le premier, ils réclament une représentativité des élus plus conforme à la réalité démographique, c’est à dire plus favorable au Sud qu’actuellement. Et pour le gouvernement, si le principe de collégialité n’est pas remis en cause, les Loyalistes plaident pour un « système permettant à la majorité sortie des urnes de mettre en oeuvre une politique, des réformes et des textes ».
Le projet prévoit aussi de préciser la place de la coutume qui « doit être respectée par l’ensemble des Calédoniens ». Mais, « parce qu’elle n’est relative qu’à une partie de la population calédonienne, la coutume ne peut prétendre jouer un rôle politique ni se substituer à la représentation démocratique ».
Il aspire également à la création d’une instance de dialogue où les responsables se retrouveraient régulièrement pour « dessiner ensemble et dans la transparence la Nouvelle-Calédonie de demain ».
Un document à feuilleter ici :
Aller chercher les abstentionnistes
Une vision pas seulement contre l’indépendance mais pour une identité calédonienne, et ils sont bien décidés à aller chercher les voix muettes de 2018.« On a trois types d’abstentionnistes en 2018 : il y a ceux qui n’ont pas été voter parce qu’il y avait des sondages qui nous donnaient largement vainqueurs, eux ils se sont faits peur, donc il vont aller aux urnes. Il y a ceux qui ne savaient pas qu’ils étaient inscrits et ils sont nombreux. Quand on contacte les personnes, il y en a qui découvrent qu’ils sont inscrits parce que c’est quand même un corps électoral particulier. Et puis il y a la troisième partie, ceux qu’il faut convaincre » explique Gil Brial, le directeur de campagne des Loyalistes.
Une indispensable unité
Plusieurs origines politiques au sein de cette alliance et un sentiment d’appartenance à la France plus fort que les divergences de partis. Malgré l’absence de Calédonie Ensemble dans ce groupe, ils sont unanimes pour saluer une unité indispensable dans le contexte référendaire.« L’unité permet de faire bloc et permet de parler d’une seule voix avec les indépendantistes, et donc d’apporter un maximum de garanties à la sortie de l’Accord de Nouméa » souligne Nicolas Metzdorf, président de Générations NC. « Cette unité elle est importante pour nous les loyalistes, mais elle est aussi importante pour le pays, parce qu’elle permet justement de faire en sorte que les discussions ne soient pas instrumentalisées politiquement ».
Pour les Loyalistes, cette union doit non seulement conduire à la victoire du Non le 4 octobre, mais au-delà du scrutin, apporter une nouvelle solution institutionnelle.
Le reportage d’Erik Dufour et Nicolas Fasquel :
Quel projet ?
Le document présenté ce lundi a été élaboré via une démarche participative. Les Calédoniens étaient invités à s’exprimer sur divers thèmes par le biais d’un site internet dédié.Outre le rappel des valeurs calédoniennes, mélange de valeurs républicaines, océaniennes et chrétiennes, le projet des Loyalistes se montre plus précis sur certains domaines de ce que serait la société calédonienne à l’issue de l’Accord de Nouméa.
Les Loyalistes veulent tout d’abord une citoyenneté ouverte, c’est à dire notamment le rétablissement du corps électoral glissant.
Ils entendent aussi à l’avenir revoir le fonctionnement de nos institutions. A commencer par une révision de la clé de répartition qu’ils veulent voir corrigée au profit de la province Sud, tout en maintenant la politique de rééquilibrage.
Parmi les propositions également, élargir les compétences des provinces.
Les Loyalistes veulent par ailleurs revoir la composition du Congrès et celle du gouvernement. Pour le premier, ils réclament une représentativité des élus plus conforme à la réalité démographique, c’est à dire plus favorable au Sud qu’actuellement. Et pour le gouvernement, si le principe de collégialité n’est pas remis en cause, les Loyalistes plaident pour un « système permettant à la majorité sortie des urnes de mettre en oeuvre une politique, des réformes et des textes ».
Le projet prévoit aussi de préciser la place de la coutume qui « doit être respectée par l’ensemble des Calédoniens ». Mais, « parce qu’elle n’est relative qu’à une partie de la population calédonienne, la coutume ne peut prétendre jouer un rôle politique ni se substituer à la représentation démocratique ».
Il aspire également à la création d’une instance de dialogue où les responsables se retrouveraient régulièrement pour « dessiner ensemble et dans la transparence la Nouvelle-Calédonie de demain ».