Alors que la période est propice aux pots et repas de fin d’année, la Direction du travail rappelle que l’alcool est interdit au sein des entreprises.
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Pas d’alcool sur le lieu de travail, même à Noël, c’est le message qu’a voulu porter ce mercredi la direction du travail et de l’emploi lors d’une conférence qui s’est déroulée à l’auditorium de la province Sud.
« On demande à chacun d’avoir un comportement responsable et puis surtout d’être respectueux des lois. Il est interdit de servir de l’alcool aux salariés, a rappelé Philippe Di Maggio, chef du service prévention des risques aux quelques dizaines de personnes présentes. Que l’on ait besoin de regrouper ses forces vives pour les motiver, pour lancer l’année suivante, ça c’est évident… mais ça peut se faire sans alcool. »
Un message entendu par Orlando Giberne, chargé de prévention en santé et sécurité au travail dans l’intérim et qui gère 6 000 personnes à l’année : « Pour nous l’alcool, c’est un risque, notamment lorsque on positionne des conducteurs d’engin ou des chauffeurs, et on doit s’assurer que ces personnes-là respectent bien le code du travail, qui est de ne pas boire en conduisant. »
Un risque qui pousse même certaines entreprises à envisager des mesures plutôt radicales, comme celle dans laquelle travaille Corinne Soero, responsable administrative : « On envisage tout simplement de ne pas faire de pot, ce sera peut-être un cadeau ou quelque-chose pour marquer le coup, mais ça devient vraiment trop compliqué de trouver la solution », assure-t-elle.
Pour marquer les esprits, quelques chiffres ont été rappelés : au 30 octobre 2020, 33 personnes sont décédés sur les routes calédoniennes. Dans 95% des cas, les responsables étaient alcoolisés.
Que l’on ait besoin de regrouper ses forces vives pour les motiver, pour lancer l’année suivante, ça c’est évident… mais ça peut se faire sans alcool.
« On demande à chacun d’avoir un comportement responsable et puis surtout d’être respectueux des lois. Il est interdit de servir de l’alcool aux salariés, a rappelé Philippe Di Maggio, chef du service prévention des risques aux quelques dizaines de personnes présentes. Que l’on ait besoin de regrouper ses forces vives pour les motiver, pour lancer l’année suivante, ça c’est évident… mais ça peut se faire sans alcool. »
Un message entendu par Orlando Giberne, chargé de prévention en santé et sécurité au travail dans l’intérim et qui gère 6 000 personnes à l’année : « Pour nous l’alcool, c’est un risque, notamment lorsque on positionne des conducteurs d’engin ou des chauffeurs, et on doit s’assurer que ces personnes-là respectent bien le code du travail, qui est de ne pas boire en conduisant. »
Un risque accru en fin d’année
Mais à l’approche des fêtes de fin d’année, le risque de consommation augmente. « La fin de l’année, c’est toujours une période qui est tendue pour nous, reconnaît Orlando Giberne, parce que l’on sait qu’en général c’est là que les conduites à risque se multiplient. »« La fin de l’année, c’est toujours une période qui est tendue pour nous, reconnaît Orlando Giberne, parce que l’on sait qu’en général c’est là que les conduites à risque se multiplient. »
Un risque qui pousse même certaines entreprises à envisager des mesures plutôt radicales, comme celle dans laquelle travaille Corinne Soero, responsable administrative : « On envisage tout simplement de ne pas faire de pot, ce sera peut-être un cadeau ou quelque-chose pour marquer le coup, mais ça devient vraiment trop compliqué de trouver la solution », assure-t-elle.
Pour marquer les esprits, quelques chiffres ont été rappelés : au 30 octobre 2020, 33 personnes sont décédés sur les routes calédoniennes. Dans 95% des cas, les responsables étaient alcoolisés.