Leur retour a fait grand bruit dans le ciel calédonien. Ce dimanche, à 17h45, deux Rafale ont atteri à La Tontouta, sur la base aérienne 186. Ils arrivaient de Guam accompagnés d'un avion ravitailleur, d'un avion de transport et d'environ quatre-vingts militaires. Tous détachés de la mission Pégase 2023, qui vise à démontrer les capacités d'intervention de la France dans le Pacifique.
À 700 km/h à 270 m au-dessus de la place Bir-Hakeim
Composée de 320 aviateurs, dix Rafale, cinq avions de transport et quatre ravitailleurs, la mission a été lancée le 25 juin par l’armée de l’air et de l’espace depuis l'Hexagone. Elle s'achèvera le 3 août. Mais les deux avions de chasse quitteront le Caillou le jeudi 27 juillet, une fois Emmanuel Macron parti pour la Vanuatu.
Ils ont notamment été envoyés pour "saluer le président de la République et la population calédonienne à l'occasion de la cérémonie de prise d'armes qui se tiendra mardi 25 juillet, place Bir-Hakeim, dans le cadre de la visite présidentielle", indique le haussariat.
Un pilote calédonien
Les Rafale seront également visibles dans le ciel de Nouméa ce lundi matin, entre 9 heures et 10 heures. Il s'agira d'un entraînement avant le passage officiel. Mardi, ils voleront au-dessus de la place Bir-Hakeim à une altitude d'environ 270 m et une vitesse de 700 km/h. Ils se dirigeront ensuite vers la mer et effectueront deux tours de Nouméa.
Sur le tarmac, dimanche après-midi, les pilotes ont été accueillis par des officiels et, l'un d'entre eux, calédonien, par des proches.