Plus de soixante retraités se sont mobilisés dès 6 h, ce vendredi matin, devant le siège de la Cafat. Deux revendications : obtenir une place d’observateur dans le conseil d’administration et revaloriser les retraites.
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Ils avaient assuré faire entendre leur mécontentement après le référendum. C’est chose faite. Les retraités ont bloqué l’accès au siège de la Cafat, en centre-ville, afin de dénoncer les difficultés auxquelles ils font face. 70% d’entre eux gagneraient moins de 120 000 francs par mois.
« Quand on voit la cotisation qu’on verse tous les mois et qu'on regarde le retour qu’on a, on est quand même loin de notre attente, déplore Eddie Coulon, retraité depuis trois mois. Pire, on cotise deux fois plus à la complémentaire et on a beaucoup moins de retraite complémentaire. Ce sera encore plus dur pour les générations futures parce que la Cafat augmente un peu les retraites mais de l’autre côté, elle augmente le plafond et diminue la valeur du point. »
Après une heure et demie d’échanges environ entre les deux partis, les représentants de l’intersyndicale se sont dits satisfaits. La création d’une commission dédiée aux retraités au sein de la Cafat a été actée. Elle devrait réunir des membres de l’intersyndicale, des membres de la Cafat dont un membre du bureau du conseil d’administration.
Une commission qui devrait être mise en place à partir de la semaine prochaine.
« Quand on voit la cotisation qu’on verse tous les mois et qu'on regarde le retour qu’on a, on est quand même loin de notre attente, déplore Eddie Coulon, retraité depuis trois mois. Pire, on cotise deux fois plus à la complémentaire et on a beaucoup moins de retraite complémentaire. Ce sera encore plus dur pour les générations futures parce que la Cafat augmente un peu les retraites mais de l’autre côté, elle augmente le plafond et diminue la valeur du point. »
Quand on voit la cotisation qu’on verse tous les mois et qu'on regarde le retour qu’on a, on est quand même loin de notre attente
Des retraités dans la précarité
Objectif : dénoncer la non-revalorisation de leur retraite au 1er avril. « La vie a augmenté en Calédonie donc forcément, ça a un impact sur le pouvoir d’achat du retraité donc on ne lâchera pas la demande de faire augmenter le point retraite, fait valoir Bruno Heuea Poroi, porte-parole de l’intersyndicale des retraités. Il y a un seuil de pauvreté qui est aux alentours de 120 000 francs et aujourd’hui, je pose la question : comment vous vivez avec 120 000 francs ? »Une inflation à zéro
« Depuis 2016, les pensions sont revalorisées strictement sur la base de l’indice de cherté de vie. C’est à dire qu’elles évoluent strictement comme le coût de la vie parce que la situation du régime de retraite ne permet pas d’aller au-delà de cette revalorisation, précise Xavier Martin, directeur général de la CAFAT. Il se trouve qu’en 2019, il n’y a pas eu d’inflation. L’indice de cherté de vie était à zéro d’évolution et donc il n’y a pas eu d’évolution (des pensions) au 1er avril. »Depuis 2016, les pensions sont revalorisées strictement sur la base de l’indice de cherté de vie
Vers une commission dédiée aux retraités
Autre point de revendication : obtenir une place d’observateur, au sein du conseil d’administration de la Cafat. De leur côté, les responsables de la caisse l’assurent : les retraités y sont déjà représentés.Après une heure et demie d’échanges environ entre les deux partis, les représentants de l’intersyndicale se sont dits satisfaits. La création d’une commission dédiée aux retraités au sein de la Cafat a été actée. Elle devrait réunir des membres de l’intersyndicale, des membres de la Cafat dont un membre du bureau du conseil d’administration.
Une commission qui devrait être mise en place à partir de la semaine prochaine.