Au lendemain du séisme de magnitude 7,3 au Vanuatu, le haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie a activé le Comité d’Aide d’Urgence Régionale (Caur) rassemblant les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), l’Ambassadrice pour le Pacifique, la Direction de la sécurité civile et de la gestion des risques de la Nouvelle-Calédonie (DSCGR), la Plateforme d’Intervention Régionale Océan Pacifique Sud (PIROPS) de la Croix Rouge française, et le haut-commissariat de la République en Polynésie française.
Plus de 200 personnes rapatriées
Depuis la base aérienne de La Tontouta, les FANC ont rapidement rejoint l'archipel vanuatais pour apporter leur soutien technique, via 14 rotations d'avion CASA. 31 experts militaires ont été déployés pour sécuriser les bâtiments, réparer les infrastructures critiques telles que les services publics de télécommunication ou l’aéroport de Port-Vila. Un effort considérable qui a permis la reprise des vols commerciaux.
Rapidement après le drame, les demandes de rapatriements ont été nombreuses. À ce jour, 221 personnes ont pu être rapatriées sur le territoire français. Parmi eux, 20 jeunes calédoniens en vacances au Nord du Vanuatu.
Eau, alimentation, hygiène : 1500 personnes ont reçu un don d'urgence
Grâce notamment à La Croix-Rouge française, la cellule de crise du Ministère des affaires étrangères, la DSCGR et les FANC, 4250 personnes ont pu avoir accès à de l'eau potable, à du matériel de camping et des produits d'hygiène de première nécessité.
Côté alimentation, 1500 personnes soient 300 familles ont pu bénéficier de kits alimentaires pour leur permettre de cuisiner. On parle notamment de 4 tonnes de riz et 1750 rations de combat pour le personnel de l'ambassade de France à Port-Vila et des ressortissants rapatriés en attente d'un vol.
La population vanuataise a également pu bénéficier d'un soutien psychologique, grâce à la présence d'un délégué PIROPS Croix-Rouge française spécialisé en premiers secours psychologiques.