"Les vœux de Mata", un conte sur la résilience et la rêverie

Véronique Menet et Haya Derwiche ont réalisé "Les vœux de Mata" au cours du mois de septembre.
L’auteure Haya Darwiche et l’illustratrice Véronique Menet ont mis à profit le début du troisième confinement en Nouvelle-Calédonie, en septembre, pour réaliser "Les vœux de Mata". Ce conte pour enfants sortira mi-décembre.

C’est un livre qui parle du cœur d’une petite fille malade et de l’importance du rêve. Il invite à découvrir l’histoire d’une authentique héroïne océanienne. Les vœux de Mata plonge les lecteurs dans l’univers de cette jeune fille, qui est également séparée de son père.

"Elle traverse sa maladie grâce à la rêverie. Elle est soignée au Médipôle. Elle a besoin de force pour vaincre sa maladie. Elle se réfugie dans les rêves et elle voyage dans les lieux emblématiques de Nouméa", raconte Haya Darwiche. A travers cette histoire, l’auteure tient à "rendre hommage à la beauté de la Nouvelle-Calédonie, mais aussi à rendre hommage aux soignants, au Médipôle, pour le travail extraordinaire qu’ils font".

Une fleur dans les cheveux

L’illustratrice Véronique Menet, après avoir pris connaissance des textes, a eu un vrai coup de foudre pour la jeune Mata. "C’est une longue tige avec une jolie peau dorée et une jolie chevelure bleue. Elle a toujours une fleur dans les cheveux, comme les Océaniennes, et une longue robe rouge qui la caractérise. A chaque fois que nous ouvrons une page, tout de suite, nous reconnaissons notre héroïne Mata", la présente-t-elle.

Accompagnée d’une petite lunette perchée sur l’épaule, sa petite conscience, telle un petit Jiminy Cricket, l’héroïne est à l’image de la société calédonienne. "Elle a un papa qui est Européen et une maman qui est Océanienne (…) Elle ne fait pas le choix de préférer l’un ou l’autre et elle est faite de ce métissage", explique Véronique Menet.

Préfacé par Elie Poigoune

Les vœux de Mata est un conte pour enfants qui raconte la résilience et l’importance de la rêverie. Le public pourra le découvrir, à la mi-décembre. Tous les bénéfices des ventes de ce livre seront reversés à l’association Hope, qui accompagne les femmes pendant et après un cancer.

Sollicité pour écrire la préface, Elie Poigoune, ancien président de la Ligue des droits de l’homme, très ému par l’histoire de la jeune Mata et de son papa, a répondu à William Lecren:

Elie Poigoune témoignage de son attachement à cet ouvrage.