La Ligue des droits de l’Homme toujours active

En 2012, la LDH et son président Elie Poigoune, avaient porté plainte pour discrimination raciale dans une discothèque.
Depuis plus de 40 ans, la Ligue des droits de l'Homme (LDH) défend les droits des citoyens en Nouvelle-Calédonie. Prison, discriminations, citoyenneté, droits de l’enfant : les combats sont nombreux.
 
Très active au moment des Evènements, c'est au lendemain de l'Accord de Nouméa en 1999 que la Ligue des droits de l’Homme s'affranchit de la tutelle métropolitaine. La LDH-NC, association 1901, est alors créée. Droit de l’enfant et du citoyen, abus policiers, discrimination de toutes sortes : depuis 1979, la Ligue des droits de l’Homme veille en Nouvelle-Calédonie au respect du droit et des libertés. A commencer par ceux qui en sont privés. La LDH n’est notamment signalée en dénonçant les conditions de détention qui prévalent au Camp Est.
 

« On reçoit de nombreux courriers de prisonniers qui nous alertent sur leurs conditions de vie qui sont déplorables, pour la plupart. On essaie du mieux qu’on peut d’y répondre et de les accompagner pour qu’ils puissent se réinsérer et avoir de meilleures conditions de vie en prison »

- Alexandre Rodriguez, membre du comité de coordination LDH-NC


Et les sollicitations sont nombreuses. Mais avec une quarantaine de bénévoles seulement, la ligue peine à répondre aux multiples demandes.
 

« Les établissements scolaires nous sollicitent pour évoquer avec les jeunes les questions liées à la discrimination, de racisme et de citoyenneté. »


En 2012, une action menée sur le terrain par la LDH avait fait grand bruit. Un testing avait démontré la discrimination raciale en vigueur dans les boites de nuit de Nouméa. L’affaire s’était conclue par un procès et des peines ordonnées par le tribunal correctionnel de Nouméa.

Le reportage de Bernard Lassauce et de Claude Lindor 
©nouvellecaledonie

Elie Poigoune, président de la Ligue des droits de l'Homme était l'invité du JT dimanche 7 juin :