Les mairies calédoniennes à la peine pour trouver des assesseurs et des scrutateurs. C’est ce qu’il ressort de l’organisation des deux tours de l’élection présidentielle, et notamment du second. Peu de volontaires pour accomplir ces devoirs civiques.
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Traditionnellement les partis politiques sont les plus gros pourvoyeurs d’assesseurs, faciles à recruter parmi les rangs des militants. Ce deuxième tour de la présidentielle, totalement atypique puisqu’il met en scène deux candidats non issus des deux grands partis traditionnels de droite et de gauche, rend les choses plus compliquées.
Une organisation difficile à mettre en place
A Nouméa, il existe 56 bureaux de vote et il a fallu une bonne dose d’organisation pour tous les doter d’assesseurs.
« La priorité est aux assesseurs proposés par les candidats. » explique Patricia Van Ryswyck, adjointe à l’état civil et aux élections à la mairie de Nouméa. « On n’a évidemment plus que deux candidats au 2ème tour, donc çà limite un peu le nombre de personnes. Mais on a quand même beaucoup de volontaires, de gens qui se mobilisent qui viennent spontanément. Ce n’est pas simple, mais le jour du scrutin, on sera opérationnels et tous nos bureaux de vote seront au complet. »
Selon l’ensemble des participants et organisateurs, les petites mains viennent aussi à manquer :
« Je dépouille régulièrement à chaque élection depuis que j’ai commencé à voter, il y a une trentaine d’années » raconte Laurent. «Je vote dans le bureau N°1 de la mairie, donc qui est le bureau centralisateur, c’est là que les gens viennent voir les résultats. Mais mes amis m’ont dit que oui, dans d’autres bureaux de vote, ils ont parfois du mal à au moins organiser une table de 4 personnes pour un dépouillement. »