Le prix du ferronickel, l’alliage de l’acier, est resté en retrait souffrant d’une offre mondiale plus abondante malgré l’arrêt du producteur grec Larco et la production encore insuffisante de la Nouvelle-Calédonie.
Le nickel dépend d'abord de la Chine
Si la fin de nombreuses restrictions dans le premier pays importateur de matières premières a été nuancée par les inquiétudes sur une nouvelle vague de Covid-19, le nickel a été soutenu par des annonces du gouvernement chinois.
"La Chine va investir directement à travers des mesures budgétaires (…) la ligne de tendance du nickel est haussière", soulignent les courtiers de Marex Metals à l'AFP.
A la différence du cuivre et d’ autres métaux qui ont souffert au long de 2022 de la baisse de la demande chinoise, le nickel s’en sort bien.
Après avoir bondi au mois de mars sous les effets de la spéculation et alors que la guerre en Ukraine et les sanctions contre la Russie perturbaient les chaînes d'approvisionnement mondiales, le prix du nickel n’a pas été vraiment pénalisé par les craintes de récession à travers le monde. La demande pour les batteries électriques et une offre insuffisante ont soutenu les cours du métal.
Optimisme pour 2023
Après des années de sous-investissement chroniques, les cours du nickel devraient encore progresser en 2023, malgré les ambitions affichées de l’Indonésie ; le nickel est porté par l’explosion de la demande pour la transition énergétique et le secteur des véhicules électriques.
La semaine d'échanges à Londres (LME) a par ailleurs été écourtée par des jours fériés au Royaume-Uni lundi et mardi.
Sur le LME, vers 16H20 GMT, la tonne de nickel pour livraison dans trois mois s'échangeait à 30.030 dollars par tonne. Avec une hausse hebdomadaire de 1,49 %. Le nickel valait 21.972 dollars pour la première séance de cotation du 2 janvier 2022.