Près de 300 personnes pour débattre du référendum hier soir au Congrès. Débat proposé par les députés Manuel Valls et Christian Jacob, les président et rapporteur de la mission parlementaire sur la Nouvelle-Calédonie. Il a permis un échange sans langue de bois autour de la consultation de sortie.
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De nombreuses questions sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie
Une occasion rare pour la société civile de formuler tout haut les questions qu’elle se pose autour de la sortie de l’Accord de Nouméa.Qui paiera la dette si la Nouvelle-Calédonie devient indépendante ? Les Calédoniens peuvent-ils encore décider de repousser le référendum ? Le corps électoral provincial va-t-il évoluer après la consultation ?
Beaucoup de questions mais de commentaires aussi, souvent pour exprimer l’angoisse de l’inconnue.
Les Calédoniens doivent se saisir du débat
Et pour apaiser cette inquiétude, la mission ne voit qu’une solution : que le débat soit le plus large et le plus abouti possible. Manuel Valls
Que se passe-t-il après ?
Eclairer l’opinion sur les conséquences des deux choix qui lui seront proposés, pour qu’ « il n’y ait pas tromperie sur les enjeux » martèle Christian Jacob. Que se passe-t-il le jour d’après ? C’est la question…toujours sans réponse qui a traversé ce débat, à l’image de cette intervention de l’ancien leader syndical, Didier Guénant-Jeanson.
Savoir vivre ensemble
Les deux parlementaires ont aussi largement rappelé le rôle de l’Etat dans cette dernière ligne droite : Il doit assurer la transparence, la neutralité et l’accès à l’information pour tous, mais il devra aussi le moment venu dire sa préférence, c’est en tout cas la conviction de la mission. Autre certitude, comme une mise en garde de Manuel Valls, le référendum n’est qu’une étape, la finalité c’est bien l’après et donc le vivre ensemble.Un débat que vous pouvez retrouver en intégralité ici
Le reportage de Bernard Lassauce et Claude Lindor