En Papouasie Nouvelle-Guinée, la Cour Suprême a rejeté un recours de 302 demandeurs d'asile et réfugiés. Ils réclamaient des dommages et intérêts pour leur détention illégale et leur transfert immédiat en Australie.
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En avril dernier, la Cour Suprême a jugé que la rétention des migrants sur l'île de Manus était illégale et anticonstitutionnelle.
Depuis, 302 demandeurs d'asile et réfugiés de Manus ont déposé un recours auprès de la Cour Suprême, pour qu'elle fasse respecter son jugement d'avril, et qu'elle ordonne leur transfert en Australie - ou dans un pays tiers, mais à ce jour, aucun gouvernement n'a accepté de les accueillir. Ils réclament aussi des dommages et intérêts pour avoir été injustement détenus pendant des années.
Le 27 octobre, 2 des 3 juges de la Cour ont rejeté le recours des 302 migrants. Si la Cour Suprême l'avait retenu, la Papouasie Nouvelle-Guinée aurait renvoyé ces 302 hommes en Australie sous 30 jours.
Les avocats du gouvernement papou, payés par le gouvernement australien, ont plaidé le vice de procédure. En effet, de nombreux migrants n'ont pas signé eux-mêmes le recours, c'est leur avocat, Ben Lomai, qui a du le faire à leur place, car faire signer les documents de la procédure par les 302 migrants plaignants est une tâche compliquée.
" Personne n'a le droit de rentrer dans le centre, qu'il s'agisse des avocats, des journalistes ou même des représentants de certaines organisations internationales",a expliqué Maître Lomai au micro d'ABC." Voilà pourquoi nous n'avons pu entrer en contact avec les migrants que secrètement ".
Ben Lomai s'avoue déçu par le rejet de la Cour Suprême papoue, mais certainement pas vaincu. L'avocat papou va retourner sur l'île de Manus cette semaine, pour collecter les signatures des 302 migrants.
Depuis le jugement de la Cour Suprême en avril, les autorités papoues ont été forcées d'ouvrir le centre de rétention de Manus. Les détenus peuvent désormais circuler librement à Manus en journée, mais ils ne peuvent pas quitter l'île. Ben Lomai et son équipe vont donc pouvoir les rencontrer en dehors du centre.
La plupart d'entre eux sont découragés par la dernière décision de la Cour Suprême papoue. " Les gouvernements papou et australien veulent simplement gagner du temps", affirme Benam Satah, l'un des 302 migrants plaignants. " Qui sait combien de temps il faudra pour réunir toutes les signatures pour le nouveau recours ?"
Port-Moresby et surtout, Canberra, ne savent toujours pas quoi faire des 823 migrants de Manus. La Nouvelle-Zélande, et même le Costa Rica, ont été évoqués comme de possibles pays d'accueil, mais aucune décision officielle n'a encore été annoncée.
Depuis, 302 demandeurs d'asile et réfugiés de Manus ont déposé un recours auprès de la Cour Suprême, pour qu'elle fasse respecter son jugement d'avril, et qu'elle ordonne leur transfert en Australie - ou dans un pays tiers, mais à ce jour, aucun gouvernement n'a accepté de les accueillir. Ils réclament aussi des dommages et intérêts pour avoir été injustement détenus pendant des années.
Le 27 octobre, 2 des 3 juges de la Cour ont rejeté le recours des 302 migrants. Si la Cour Suprême l'avait retenu, la Papouasie Nouvelle-Guinée aurait renvoyé ces 302 hommes en Australie sous 30 jours.
Les avocats du gouvernement papou, payés par le gouvernement australien, ont plaidé le vice de procédure. En effet, de nombreux migrants n'ont pas signé eux-mêmes le recours, c'est leur avocat, Ben Lomai, qui a du le faire à leur place, car faire signer les documents de la procédure par les 302 migrants plaignants est une tâche compliquée.
" Personne n'a le droit de rentrer dans le centre, qu'il s'agisse des avocats, des journalistes ou même des représentants de certaines organisations internationales",a expliqué Maître Lomai au micro d'ABC." Voilà pourquoi nous n'avons pu entrer en contact avec les migrants que secrètement ".
Ben Lomai s'avoue déçu par le rejet de la Cour Suprême papoue, mais certainement pas vaincu. L'avocat papou va retourner sur l'île de Manus cette semaine, pour collecter les signatures des 302 migrants.
Depuis le jugement de la Cour Suprême en avril, les autorités papoues ont été forcées d'ouvrir le centre de rétention de Manus. Les détenus peuvent désormais circuler librement à Manus en journée, mais ils ne peuvent pas quitter l'île. Ben Lomai et son équipe vont donc pouvoir les rencontrer en dehors du centre.
La plupart d'entre eux sont découragés par la dernière décision de la Cour Suprême papoue. " Les gouvernements papou et australien veulent simplement gagner du temps", affirme Benam Satah, l'un des 302 migrants plaignants. " Qui sait combien de temps il faudra pour réunir toutes les signatures pour le nouveau recours ?"
Port-Moresby et surtout, Canberra, ne savent toujours pas quoi faire des 823 migrants de Manus. La Nouvelle-Zélande, et même le Costa Rica, ont été évoqués comme de possibles pays d'accueil, mais aucune décision officielle n'a encore été annoncée.