Un marin de la base navale mis en examen pour le viol d'une militaire

Les faits remonteraient à début mars révèle ce jeudi matin les Nouvelles Calédoniennes.
L’affaire a été révélée ce jeudi matin par nos confrères des Nouvelles Calédoniennes : un marin de la base navale de la pointe Chaleix à Nouméa a été mis en examen pour viol sur une femme, elle aussi militaire. L’homme a été incarcéré au Camp-Est a confirmé le procureur de la République
Cette affaire de viol restée dans l'enceinte de la pointe Chaleix secoue aujourd'hui l’état major des Forces Armées de Nouvelle-Calédonie. Un marin de la base navale, soupçonné d’avoir abusé sexuellement d'une militaire, a été mis en examen vendredi dernier. Les faits remonteraient à début mars et se seraient déroulés sur fond d'alcool au cours d’une soirée organisée dans un logement situé à la base Chaleix. Mais la victime, traumatisée, ne serait sortie de son silence que quelques jours après les faits. Sur les recommandations de sa hiérarchie, elle est allée porter plainte. Pour ces faits commis dans une zone militaire, mais en dehors des heures de services, une enquête interne à la base navale a permis de conclure à la seule responsabilité de l’agresseur présumé. L’administration militaire, elle, étant mise hors de cause.        

Sollicité, le procureur de la République, préfère, pour l’instant, ne pas communiquer, compte tenu dit-il "de la délicatesse du sujet". Alexis Bouroz confirme cependant l’ouverture d’une information judiciaire et le placement en détention provisoire ordonné vendredi dernier du violeur présumé. Cette affaire qui entache l’Armée, serait la première du genre en Nouvelle-Calédonie précise ce jeudi matin les Nouvelles-Calédoniennes. Du côté de la base Chaleix, aucun commentaire n'a été fait sur cette affaire, on se retranche derrière le secret de l’instruction en attendant la décision de la justice. Si celle-ci devait prononcer à l’encontre du marin une interdiction des droits civiques et d’exercer une fonction publique, cette peine complémentaire entraînerait automatiquement la radiation définitive de l’individu des services de l’armée.