Le Medef a présenté ce jeudi matin sa feuille de route pour l’économie calédonienne. Une vision et des attentes pour relancer l’activité qu’il entend partager avec le nouveau gouvernement.
•
Une nouvelle majorité, celle de l'Avenir en confiance, avec laquelle le MEDEF entretient pour l’heure de bons rapports et espère donc travailler de concert, pour répondre à l’urgence absolue du moment, à savoir la relance économique. Les symptômes de la crise s’aggravent selon le Medef : après l’investissement des entreprises, c’est la consommation des ménages – l’autre moteur de la croissance – qui montre des signes de faiblesse à en juger par exemple par le rendement décevant de la TGC au premier trimestre 2019 : -1,5 milliards de francs par rapport aux prévisions.
Pour Daniel Ochida, le président du MEDEF, il faut injecter de l’argent frais le plus vite possible, en contractant par exemple un emprunt auprès de l’Etat.
Mais pour que le remède soit efficace dans le temps, il faut l’accompagner de mesures structurelles. Et là, la demande des patrons est claire : faire de la Calédonie une économie pro-entreprise, et incitative.
Ecoutez Divy Barta, le président de la commission fiscalité du Medef
Concrètement, le Medef entend soumettre quelques pistes au gouvernement : baisse de l’impôt sur les sociétés, crédit d’impôt en faveur de la recherche et de l’innovation ou encore investissement dans les secteurs d’avenir tel que le renouvelable. Enfin, l’organisation patronale appelle de ses vœux à la création d’un véritable "observatoire statistique" indépendant et capable de mesurer l’impact des politiques publiques.
Le reportage d'Angélique Souche et Nicolas Fasquel
Pour Daniel Ochida, le président du MEDEF, il faut injecter de l’argent frais le plus vite possible, en contractant par exemple un emprunt auprès de l’Etat.
Daniel Ochida MEDEF
Ecoutez Divy Barta, le président de la commission fiscalité du Medef
Divy Barta Medef
Le reportage d'Angélique Souche et Nicolas Fasquel