43 professionnels de la manipulation radio au sein du Médipôle demandent à ce que la profession soit reconnue en catégorie A. Un débrayage a été organisé ce matin, il se poursuivra la semaine prochaine, jusqu’à ce qu’une réponse du gouvernement leur soit apportée.
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Perfusions, assistanat des médecins et des chirurgiens, examens d’imagerie médicale ou de radiothérapie : telles sont les nombreuses missions des manipulateurs d’éléctrocardiologie médicale."Elles sont bien souvent méconnues" : c’est ce que dénoncent une quarantaine d’entre eux, exerçant au sein du Médipôle de Koutio.
Clotilde Fochessato et de Nancy Tapu sont toutes deux parties se former en Métropole. Elles y ont obtenu un bac + 3, soit un diplôme de catégorie A, mais elles sont employées au sein du centre hospitalier local, avec un contrat de catégorie B. « On veut en priorité une reconnaissance. C’est vrai que la radio c’est un monde complètement à part à l’hôpital. Les manips radio, on est les petites mains du radiologue, on forme un duo » indique Clotilde Fochessato.
« Je suis partie en me disant que je suis partie avec le grade de licence, mais en venant en Nouvelle-Calédonie, je me suis aperçue quand j’ai postulé que j’étais en catégorie B du coup, c’est comme si j’ai fais un sacrifice de trois années et j’ai aucune reconnaissance par rapport à la valeur de mes études » ajoute Nancy Tapu.
Au total, ils seraient 54 manipulateurs radio concernés sur le territoire. Une enveloppe qui pourrait représenter selon les estimations des professionnels 25 millions de francs CFP, s’ils obtenaient le passage en catégorie A de leur profession.
Catégorie A plutôt que B
Un débrayage avec un seul objectif : le passage en catégorie A de la profession sur le Caillou.Le problème qu’il risque de se passer, c’est que déjà, on a du mal à recruter; le problème c’est que les jeunes Calédoniens partent, font se former trois ans. S’ils veulent rester en France travailler, ils sont catégorie A et quand ils arrivent ici, ils sont rétrogradés d’un échelon.
Rénato Porterat, manipulateur radio et secrétaire FO – CHT.
Une reconnaissance de la profession
Clotilde Fochessato et de Nancy Tapu sont toutes deux parties se former en Métropole. Elles y ont obtenu un bac + 3, soit un diplôme de catégorie A, mais elles sont employées au sein du centre hospitalier local, avec un contrat de catégorie B. « On veut en priorité une reconnaissance. C’est vrai que la radio c’est un monde complètement à part à l’hôpital. Les manips radio, on est les petites mains du radiologue, on forme un duo » indique Clotilde Fochessato.
« Je suis partie en me disant que je suis partie avec le grade de licence, mais en venant en Nouvelle-Calédonie, je me suis aperçue quand j’ai postulé que j’étais en catégorie B du coup, c’est comme si j’ai fais un sacrifice de trois années et j’ai aucune reconnaissance par rapport à la valeur de mes études » ajoute Nancy Tapu.
Au total, ils seraient 54 manipulateurs radio concernés sur le territoire. Une enveloppe qui pourrait représenter selon les estimations des professionnels 25 millions de francs CFP, s’ils obtenaient le passage en catégorie A de leur profession.