Les méduses Bluebottles envahissent les plages australiennes

Méduse sur une plage à Fingal Head, en Nouvelle-Galles du Sud.
On les appelle galères portugaises, physalies ou encore vessie de mer ou encore, Bluebottles. Elles sont le fléau des plages australiennes et elles sont de retour en masse cet été.

Récemment, plus de deux mille nageurs ont été piqués par ces méduses sur les plages du Queensland en un seul week-end. Les créatures bleues ont également forcé certaines plages dans la Byron bay à fermer. Les vacanciers s’inquiètent de les voir si nombreuses. En Tasmanie, on s’étonne de les voir apparaitre sur les plages alors que l’animal n’avait pas été aperçu dans les eaux de la région jusque-là.  Certains en viennent même à se demander si l’animal ne se serait pas retrouve là, amené par des bateaux. Lisa-Ann Gershwin, directrice des Services de consultations pour les piqûres marines, explique qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
Parmi la population de ces méduses, il y en a des droitières et des gauchères, et donc quand le vent se lève, elles prennent le vent, selon leur orientation, un peu comme une voile le ferait. Et donc oui, certaines peuvent avoir été emmenées vers des endroits où on n’a pas particulièrement l’habitude de les voir. Mais elles ont toujours existé depuis la nuit des temps. Vous savez elles ont cette grosse bulle qui se trouve juste ici et qui les pousse à la surface donc elles ne se comportent pas de la même manière que les autres méduses. Elles dépendent complètement du vent. Donc c’est une histoire de vent avant tout.
Lisa Ann affirme que bien qu’aucune recherche précise sur le phénomène n’ait été menée, les records de températures dans la région et le phénomène changement climatique doivent aussi certainement influencer le comportement des créatures.
Le service des ambulances de Nouvelle-Galles du sud avertit les vacanciers que le mois de janvier est la haute saison pour ces visiteurs indésirables. L'ambulancier Matt Burke rappelle que bien que les piqûres de bluebottles soient normalement sans gravité, elles peuvent être potentiellement dangereuses, si la personne est piquée tout près de la bouche ou du nez ou en cas de choc anaphylactique. Selon Burke, le meilleur traitement contre leurs piqûres est de l'eau très chaude.