En Nouvelle-Calédonie, l'Union populaire républicaine ne s'arrêtera pas à la présidentielle et lance deux candidats dans les législatives : Michel Hanocque et Oscar Diaz évoquent le programme qu'ils vont porter.
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Au premier tour de la présidentielle, le candidat François Asselineau a recueilli en Nouvelle-Calédonie 2,41 % des suffrages exprimés. Ses 2098 voix iront-elles à Michel Hanocque et à Oscar Diaz ? Ce sont les candidats de l'Union populaire républicaine pour les législatives en Calédonie.
Le candidat, qui aura pour suppléant Xavier Chombeau, insiste: «Nous sommes dans des élections de proximité mais nationales, nous ne sommes pas dans des élections provinciales. »
Quant au scrutin d'autodétermination, en lui-même, «il ne faut pas en avoir peur, exhorte-t-il, chacun doit voter en son âme et conscience. Un autre point de notre programme concerne l’insécurité, que l’on peut résoudre. Le tout répressif n'est pas la solution. Il faut former les jeunes pour qu’ils aient un avenir et qu’ils ne fassent pas les délinquants.»
«Des élections de proximité mais nationales»
Michel Hanocque, retraité de l'enseignement et délégué de l'UPR en Nouvelle-Calédonie, se présentera dans la première circonscription. «Nous allons développer les thèses nationales de l’UPR, mais aussi la vision qu’a l’UPR de la Nouvelle-Calédonie, décrit-il. Par exemple le maintien dans le cadre de la République française. Une Calédonie autonome comme elle l’est aujourd’hui, mais avec poursuite des accords de Nouméa, dans le contexte du rééquilibrage. Les objectifs ne sont pas complètement atteints, donc il faut les poursuivre. Et puis renégocier, par exemple sur le corps électoral.»Le candidat, qui aura pour suppléant Xavier Chombeau, insiste: «Nous sommes dans des élections de proximité mais nationales, nous ne sommes pas dans des élections provinciales. »
«Il faut réduire les inégalités»
Oscar Diaz, lui aussi retraité de l'enseignement, portera la bannière de l'UPR dans la seconde circonscription. «Nous pensons qu’il faut réduire les inégalités, développe-t-il. On doit se battre à l’Assemblée nationale pour que la transition se fasse bien. Quand on ira discuter du futur statut de la Nouvelle-Calédonie, s’il n’y a pas d’accord trouvé pendant le référendum, il faut qu’on puisse dire quelque chose.»Quant au scrutin d'autodétermination, en lui-même, «il ne faut pas en avoir peur, exhorte-t-il, chacun doit voter en son âme et conscience. Un autre point de notre programme concerne l’insécurité, que l’on peut résoudre. Le tout répressif n'est pas la solution. Il faut former les jeunes pour qu’ils aient un avenir et qu’ils ne fassent pas les délinquants.»