L’IRD et la Province des Îles chapeautent conjointement un projet sur des micro algues, dont les propriétés cosmétiques seraient nombreuses: les cyanobactéries. Leurs particularités sont étudiées et développées localement par un jeune doctorant originaire de Lifou.
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Durant plus de quatre ans, une équipe de scientifiques de l’Institut de recherche pour le Développement a collecté et identifié des cyanobactéries. Des organismes marins qui se comptent par million dans l’océan Pacifique et dont les examens ne font que débuter dans la région. Un jeune chercheur Calédonien, Emmrick Saulia, s'est lancé le défit de les développer afin à terme, d'en exploiter les divers bienfaits. Un travail que le jeune homme réalise sous la coupe des professionnels de l'IRD.
« C’est un travail que l’on a initié en 2012, 2013, lorsque l’on a commencé à constituer une collection de micro algues du Pacifique Sud pour la première fois. Aujourd’hui nous avons isolé une centaine de souches. Dans le cadre sa thèse, Emmrick a travaillé sur les vingt premières souches que l’on a pu identifier physiologiquement et génétiquement », explique Sophie Bonnet, océanographe et directrice de recherche à l’IRD.
Pour financer ces recherches, l’IRD et la Province des Îles Loyauté ont d’ailleurs signé une convention de partenariat. Afin de favoriser les échanges et à terme, de déployer une filière économique novatrice. « Ce travail s’inscrit dans une volonté de la Province des îles de développer une activité économique dans le secteur des micro-algues. Ce dynamisme ne peut en revanche pas se faire sans la recherche », témoigne Mireille Guyader, directrice du département mobilisation de la recherche et de l’innovation pour le développement à l’IRD.
Le jeune scientifique a deux ans pour affiner ses expérimentations, notamment sur l’une des propriétés biologiques majeure de ces petites protégées : le ralentissement du vieillissement de la peau.
Le reportage de Brigitte Whaap et Claude Lindor
« C’est un travail que l’on a initié en 2012, 2013, lorsque l’on a commencé à constituer une collection de micro algues du Pacifique Sud pour la première fois. Aujourd’hui nous avons isolé une centaine de souches. Dans le cadre sa thèse, Emmrick a travaillé sur les vingt premières souches que l’on a pu identifier physiologiquement et génétiquement », explique Sophie Bonnet, océanographe et directrice de recherche à l’IRD.
Filière économique novatrice
Des investigations sur lesquelles s’est appuyé le jeune homme, pour réaliser sa thèse de doctorat, sur ces cyanobactéries et leur potentiel de valorisation. Prochaine étape pour le spécialiste : la poursuite des enquêtes sur les propriétés de ces micro-algues, dans la cosmétique. « Sur les cyanobactéries isolées dans le pacifique Sud, nous avons ciblé deux secteurs. Celui de la pharmaceutique et celui de la cosmétique. Les premiers résultats de cette thèse ont montré des avancées prometteuses au niveau de la cosmétique », assure Emmrick Saulia, post-doctorant à l’IRD.Pour financer ces recherches, l’IRD et la Province des Îles Loyauté ont d’ailleurs signé une convention de partenariat. Afin de favoriser les échanges et à terme, de déployer une filière économique novatrice. « Ce travail s’inscrit dans une volonté de la Province des îles de développer une activité économique dans le secteur des micro-algues. Ce dynamisme ne peut en revanche pas se faire sans la recherche », témoigne Mireille Guyader, directrice du département mobilisation de la recherche et de l’innovation pour le développement à l’IRD.
Le jeune scientifique a deux ans pour affiner ses expérimentations, notamment sur l’une des propriétés biologiques majeure de ces petites protégées : le ralentissement du vieillissement de la peau.
Le reportage de Brigitte Whaap et Claude Lindor