Quelques jours après la fin de la grève sur la mine Bonini de Poro à Houaïlou, de nouvelles négociations se sont déroulées ce mardi entre le SGTINC (Syndicat général des travailleurs des industries de Nouvelle-Calédonie) et la direction du groupe Maï à son siège de Nouméa.
Les deux parties se sont penchées, durant quatre heures, sur la revalorisation des salaires pour une trentaine d'employés. À la fin de la rencontre, Richard Moimburu, délégué syndical SGTINC de la mine Bonini, s'est dit "plutôt satisfait". "C'est un combat qui devait se faire depuis longtemps. J'ai pris l'initiative, avec le syndicat, de défendre l'intérêt de nos anciens qui restent encore sur mine. Ils sont quatre ou cinq. C'est aussi en mémoire de tous nos vieux qui ont travaillé dans des conditions de pénibilité au niveau de l'hygiène."
De 7 000 F à 40 000 F
Et le délégué syndical de résumer : "On a travaillé sur le réajustement des profils de poste. Ça concerne le parcours professionnel de chaque salarié. C'est une chose qu'ils n'ont pas faite depuis des années. Ça varie selon la classification des personnes. [Les augmentations de salaire pour une trentaine de salariés ] varient de 7 000 F à 40 000 F. " Ces dernières devraient être effectives en juillet.
Dans un protocole d'accord, le SGTINC a déjà obtenu, la semaine dernière, des garanties concernant l'hygiène sur le site minier à Poro et la sécurité des employés.