Houaïlou : fin du conflit sur la mine Bonini à Poro

Mine de Poro à Houaïlou.
Le mouvement de grève, qui avait débuté mercredi 14 juin 2023, à la mine Bonini, à Poro, s'est achevé. Un protocole d'accord a été signé, ce jeudi, entre les grévistes et la direction de la Société minière de Poro. Le syndicat SGTINC, qui avait appelé à la grève, a obtenu des garanties concernant l'hygiène sur le site et la sécurité des employés.

Tous les salariés sont de retour sur la mine Bonini de Poro. Le chargement des bateaux minéraliers, lui, reprendra samedi. Après deux jours de grève et plusieurs heures de négociations, un protocole d’accord a été signé, ce jeudi dans la soirée, entre les grévistes de la mine Bonini et la direction de la Société minière de Poro, appartenant au groupe Maï.

Le syndicat SGTINC, à l'initiative du mouvement, a obtenu plusieurs garanties concernant l’hygiène sur la mine et la sécurité des employés. Des doléances adressées il y a plus d’un an. "Il faut qu'ils mettent en place une cantine avec une cafétéria, détaille Richard Moimburu, délégué syndical du SGTINC, représentant l’ensemble des salariés. Il n'y en a pas eu depuis l'ouverture de cette mine. Il faut aussi des toilettes, des douches et des vestiaires avec des normes conformes à la réglementation de la mine. On a établi un calendrier. Ils s'engagent, dans les deux mois qui suivent, à finaliser notre demande au niveau de l'hygiène".

Une nouvelle rencontre mardi

Sur le plan de la sécurité, les engins étaient dans le viseur des grévistes. "Les chauffeurs passent 10 heures par jour dans leurs engins. On essaie de les maintenir en état de façon à toujours produire de l'activité. Maintenant, pour ne pas craindre le pire, il faudrait renouveler la flotte. Il faudrait que la direction investisse dans du matériel neuf pour que nos chauffeurs travaillent dans de bonnes conditions. En sécurité surtout. La société vient de signer un contrat avec la SLN. En principe, l'investissement de nouvelles machines est compris dans ce contrat".

Les deux parties se retrouvent mardi prochain au siège du groupe Maï à Nouméa pour discuter d’un autre point de revendication : une prime de performance.