La province Sud a adopté jeudi une délibération créant une mission d’information relative à la cession de Vale Nouvelle-Calédonie. Cette mission composée de douze membres, ainsi que de la présidente de l’institution, a un mandat de six mois.
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Réunis ce matin en assemblée, les conseillers de la province Sud ont acté la création d'une mission d'information pour suivre la vente de l'usine du Sud. Une instance notamment réclamée par les représentants de Calédonie Ensemble.
Cette mission a vocation à se réunir une fois par mois. L’idée c’est évidemment à la fin de donner un avis en assemblée de province sur le choix du repreneur et sur le montant des garanties environnementales qui seront fixées par la province. L’idée c’est de voir évoluer ce dossier au fur et à mesure. »
Un reportage de Charlotte Mannevy et Cédric Michaut :
Un avis sur le choix du repreneur
Cette mission, constituée de douze membres et de la présidente, se donne six mois pour suivre ce dossier. « L’idée c’est d’avoir une mission d’information constituée de tous les groupes politiques afin d’être le plus transparents possible sur les différentes étapes de cette cession. C’est simplement pour donner aux élus en toute transparence l’évolution du dossier sur les compétences de la province Sud. On va effectivement proposer à Vale NC de nous présenter les différentes avancées du dossier, détaille Sonia Backès, présidente de la province Sud.L’idée c’est d’avoir une mission d’information constituée de tous les groupes politiques.
- Sonia Backès, présidente de la province Sud
Cette mission a vocation à se réunir une fois par mois. L’idée c’est évidemment à la fin de donner un avis en assemblée de province sur le choix du repreneur et sur le montant des garanties environnementales qui seront fixées par la province. L’idée c’est de voir évoluer ce dossier au fur et à mesure. »
Interview Sonia Backès
Manque de transparence
Cette mission permettra donc d’informer tous les élus de l’assemblée, même ceux qui ne sont pas membres de l’exécutif. On se souvient qu’en septembre dernier, Calédonie ensemble avait justement dénoncé un manque de transparence de l’exécutif provincial dans ce dossier. « Il était temps parce que cette affaire intéresse au premier chef les conseillers de la province Sud et l’ensemble des Calédoniens. C’est eux qui sont susceptibles d’être impactés par la fermeture de Vale. C’est eux qui sont susceptibles d’être impactés en termes de dégâts environnementaux. Donc oui, il était grand temps que cette mission soit mise en place, Philippe Michel, élu Calédonie Ensemble à la province Sud. Maintenant on va attendre de voir les premières réunions, les premières informations et puis on jugera. »Réaction Philippe Michel
Un reportage de Charlotte Mannevy et Cédric Michaut :