Mobilisation citoyenne contre la vétusté des voies publiques à Poindimié

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Environ 250 personnes étaient réunies ce matin devant la mairie de Poindimié. Objectif : se faire entendre par les élus au sujet de l’état des routes dans les vallées de la commune. Un ras-le-bol général de la part des habitants, qui espèrent que leur action fera enfin bouger les choses.

Le ton est monté sur le parvis de la mairie. Un ras-le-bol généralisé pour les habitants des vallées des districts de Bayes et de Wagap. Un état des routes catastrophique, des tribus quasi inaccessibles… ces usagers demandent des solutions pérennes et rapidement. « Que nos routes soient réaménagées de manière beaucoup plus solide afin qu’elles tiennent dans la durée », clame Mizael Poapidawa, sénateur coutumier de l’aire Paici-Camuki.

"On peut s'attendre à des drames"

La route qui mène jusqu’à la tribu de Amoa est devenue dangereuse. Les taxis refusent dorénavant de l’emprunter, les ambulances peinent à conduire les patients dans de bonnes conditions et les risques sont importants pour les enfants qui utilisent les cars scolaires. S’en est trop pour les habitants : « C’est catastrophique. Il y a même des ponts cassés, avec des structures métalliques apparentes. Cela peut percer les roues, blesser des gens. On peut s’attendre à des drames », appuie Mizael Poapidawa.

Devant l’urgence de la situation et la colère affichée des administrés, la mairie promet des travaux dès jeudi. Un état des lieux devrait être dressé rapidement par les services municipaux.

Mais les manifestants, eux, accordent deux mois et pas un de plus à la mairie pour trouver des solutions et mener des actions concrètes pour améliorer le quotidien des usagers.