A Robinson hier soir et à Ko We Kara ce dimanche, les Loyalistes se sont mobilisés en faveur du Non au référendum du 4 octobre prochain.
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Les Loyalistes organisaient ce dimanche une nouvelle mobilisation en faveur du Non au référendum. Rendez-vous était donné à Ko We Kara, pour « se retrouver autour d’un repas-partage et débattre sur les enjeux du référendum ».
Près de 100 personnes ont répondu à cet appel et ont ainsi échanger avec les responsables politiques ayant fait le déplacement, dont Thierry Santa, Christopher Gygès, Philippe Blaise ou encore Didier Leroux.
Le reportage de Loreleï Aubry et Cédric Michaut :
Samedi soir, les Loyalistes étaient à Robinson, cette fois pour une réunion d'information destinée à la communauté wallisienne et futunienne. Leone Saliga, président de Sigave, l'un des trois royaumes de Wallis et Futuna, accueillait cette journée de paroles et d'échanges.
Plusieurs élus politiques ont participé : ceux de la province Sud et du Congrès, Aniseta Tufele, Alesia Saliga et Françoise Suvé, mais aussi des conseillers municipaux de Dumbéa, l'adjoint au maire Amasio Tautuu et Jose Wendt.
Epifania Gata, elle, représentait la nouvelle génération de femmes et hommes politiques engagés pour le maintien dans la France. Née à Païta, elle a insisté sur le lien historique qui unit Wallis-et-Futuna à la France.
« On ne doit pas oublier grâce à qui les îles Wallis-et-Futuna sont devenues françaises. C'est une reine qui a demandé le protectorat français. Des reines et des rois qui ont demandé à la France de nous protéger. Ce sont des familles et des enfants qui sont en train de se battre pour la France encore aujourd'hui. Est-ce qu'on va renier, le 4 octobre, tous les bienfaits du protectorat français ? », interroge-t-elle, avant de s'adresser aux familles métisses du territoire.
Dans les discours, il a aussi été question de la mobilisation pour le Non. Françoise Suvé a rappelé que lors du premier reférendum, 4 000 Wallisiens et Futuniens ne s'étaient pas exprimés. Elle a évoqué la crainte d'une perte des droits, en cas d'indépendance, pour des familles qui ont contribué à la construction du pays. Comme la sienne, arrivée il y a 70 ans sur le territoire pour travailler dans la mine.
Près de 100 personnes ont répondu à cet appel et ont ainsi échanger avec les responsables politiques ayant fait le déplacement, dont Thierry Santa, Christopher Gygès, Philippe Blaise ou encore Didier Leroux.
Le reportage de Loreleï Aubry et Cédric Michaut :
Samedi soir, les Loyalistes étaient à Robinson, cette fois pour une réunion d'information destinée à la communauté wallisienne et futunienne. Leone Saliga, président de Sigave, l'un des trois royaumes de Wallis et Futuna, accueillait cette journée de paroles et d'échanges.
Plusieurs élus politiques ont participé : ceux de la province Sud et du Congrès, Aniseta Tufele, Alesia Saliga et Françoise Suvé, mais aussi des conseillers municipaux de Dumbéa, l'adjoint au maire Amasio Tautuu et Jose Wendt.
Epifania Gata, elle, représentait la nouvelle génération de femmes et hommes politiques engagés pour le maintien dans la France. Née à Païta, elle a insisté sur le lien historique qui unit Wallis-et-Futuna à la France.
« On ne doit pas oublier grâce à qui les îles Wallis-et-Futuna sont devenues françaises. C'est une reine qui a demandé le protectorat français. Des reines et des rois qui ont demandé à la France de nous protéger. Ce sont des familles et des enfants qui sont en train de se battre pour la France encore aujourd'hui. Est-ce qu'on va renier, le 4 octobre, tous les bienfaits du protectorat français ? », interroge-t-elle, avant de s'adresser aux familles métisses du territoire.
Appel aux familles métisses
« Vous avez tous dans vos familles, des frères et sœurs qui ont épousé des frères et sœurs mélanésiens, et qui forment aujourd'hui des familles métisses. Je pense à eux et j'ai de la peine pour eux. Quel choix difficile le 4 octobre : non à mon sang wallisien et futunien, oui à mon sang kanak ? N'oubliez pas, c'est la langue française qui vous a fait rencontrer, qui vous a unis, et qui vous permet de vivre de manière fraternelle. »Dans les discours, il a aussi été question de la mobilisation pour le Non. Françoise Suvé a rappelé que lors du premier reférendum, 4 000 Wallisiens et Futuniens ne s'étaient pas exprimés. Elle a évoqué la crainte d'une perte des droits, en cas d'indépendance, pour des familles qui ont contribué à la construction du pays. Comme la sienne, arrivée il y a 70 ans sur le territoire pour travailler dans la mine.