Ensemble pour la planète réagit au
projet de modifier le code minier pour permettre l’exportation de minerais extraits des gisements du Grand Sud et de Tiébaghi. Un avant-projet de loi examiné par le gouvernement mardi prévoit en effet d’ajouter une clause dérogatoire dans ce sens, avec un argumentaire économique.
Retombées financières
«La fuite en avant continue», déplore EPLP dans un communiqué diffusé ce jeudi. L’association environnementale questionne entre autres les retombées financières de telles exportations pour la Nouvelle-Calédonie.
«Trop peu à l’évidence, notamment parce qu’il s’agit d’une ressource non renouvelable dont l’exploitation est hautement préjudiciable à notre environnement».
Consultation
Ensemble pour la planète se demande également
«pourquoi les saprolites de Goro ne sont pas valorisables à Doniambo et inversement pour les latérites de Tiébaghi à valoriser chez Vale.» EPLP qui estime que
«ce type de décision ne fait l’objet d’aucune information-consultation du public», et que
«des organes officiels eux-mêmes, sont court-circuités».