Le monde de Julie : Louis de Funès

Confinée et lovée dans son canapé ou la fleur à l'oreille devant son frigo, Julie dévoile son imaginaire entre magie de l'enfance, cinéma culte, séries fétiches et autres jeux ou BD. De quoi vous donnez des idées... Elle démarre fort avec son remède contre l'angoisse : Louis De Funès.


L'inénarrable Rabbi Jacob (Les Aventures de Rabbi Jacob (1973) de Gérard Oury), incontournable des programmations d'été des chaînes TV, Louis de Funès serait-il galvaudé ?

Julie vous prouve par A + B que non. Son parcours, ses mimiques, ses bonnes répliques, en font une figure du cinéma français, un grand parmi les comiques qui ont marqué la deuxième partie du 20ème siècle à travers une filmographie prolifique bien que tardive.

En effet si Louis de Funès, de son nom complet Louis de Funès de Galarza, est né le 31 juillet 1914 à Courbevoie, il ne perce que vers la quarantaine en 1956 avec la Traversée de Paris, film dans lequel il donne la réplique à Jean Gabin et Bourvil.

Ayant joué dans plus de cent quarante films, il réalise alors les meilleurs résultats du cinéma français, des années 1960 au début des années 1980. Il réalise également les meilleures audiences télévisées. Très peu récompensé, il reçoit toutefois un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière en 1980.
Après presque vingt ans sur les planches ainsi que devant les caméras dans de nombreux seconds rôles, il impose son personnage de Français moyen impulsif, râleur, au franc-parler parfois dévastateur, aux verbigérations et mimiques parfois muettes.
Louis de Funès a su marier dans son jeu cinq formes comiques qui ont fait son succès : le comique de gestes, le comique de situation, le comique de langage, le comique de caractère, le comique de répétition.
 

 

Sa filmographie :

  • La Traversée de Paris (1956), ses premiers rôles principaux (Ni vu, ni connu) (1958) et le triomphe au théâtre d'Oscar.
  • Dans les deux décennies qui suivent, on le retrouve dans une suite de succès populaires, parmi lesquels : Pouic-Pouic (1963), Le Gendarme de Saint-Tropez (1964) et ses cinq suites, la trilogie Fantômas (1964), Le Corniaud (1965), La Grande Vadrouille et Le Grand Restaurant (1966), OscarLes Grandes Vacances et Le Petit Baigneur (1967), Hibernatus (1969), Jo et La Folie des grandeurs (1971), Les Aventures de Rabbi Jacob (1973), L'Aile ou la Cuisse (1976), La Zizanie (1978) et La Soupe aux choux (1981).
  • Il a également participé à l'écriture de quelques scénarios de ses films et co-réalisé L'Avare avec Jean Girault en 1980.


Outre la France, les films de Louis de Funès ont connu un grand succès dans divers pays européens, et notamment en Russie, du temps de l'URSS. Sa popularité ne s'étendra que très peu dans le monde anglo-saxon, à l'exception du succès outre-Atlantique de Rabbi Jacob, nommé pour un Golden Globe en 1975. Le souvenir de l'acteur est entretenu par deux musées : le musée Louis-de-Funès à Saint-Raphaël et le musée de la gendarmerie et du cinéma, dans l'ancienne gendarmerie de Saint-Tropez.
 


(source Wikipédia)